Ukraine : deux ex ambassadeurs occidentaux parlent


Deux ex ambassadeurs l'un de la France et l'autre des États-Unis étaient en poste à Moscou lors du démantellement de l'URSS en 1991.

« Cette discussion a eu lieu » : Dumas sur la promesse occidentale de non-extension de l'OTAN en 1990.

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L'ancien chef de la diplomatie française explique avoir participé aux discussions auxquelles se réfère aujourd'hui la Russie quand elle évoque des promesses occidentales de non-élargissement de l'OTAN, faites à l'URSS à la fin de la guerre froide.
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LA CRISE UKRAINIENNE VUE DU CÔTÉ AMÉRICAIN

Par Jack Matlock (Ambassadeur des États-Unis en URSS de 1987 à 1991)

 

Nous sommes confrontés, aujourd’hui, à une crise évitable qui était prévisible, prédite en fait, et délibérément provoquée, mais qui pourrait être facilement résolue par application de simple bon sens.

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Commentaires

Anonyme a dit…
LE CANADA DEVRAIT SE TENIR À L’ÉCART DU CONFLIT EN UKRAINE
L'infolettre du PPC - 4 mars 2022


L'hystérie covid semble terminée, mais elle a été rapidement remplacée par une autre.

Arrêtez de vous en faire avec les folies de la covid ou la hausse de l'inflation. Les Russes arrivent!

Il y a à peine deux semaines, Justin Trudeau et Chrystia Freeland se donnaient des pouvoirs extraordinaires pour écraser une manifestation pacifique et geler les comptes bancaires de Canadiens épris de liberté.

Maintenant, ils prétendent défendre la liberté sur un autre continent!

Je déplore l'invasion de l'Ukraine par la Russie. La perte de vies innocentes et la destruction qu'entraîne la guerre ne peuvent jamais être justifiées.

Mais le Canada n'a pas à s'impliquer dans ce conflit.

L'Occident et l'OTAN ont horriblement géré les relations avec la Russie depuis la fin de la Guerre froide.

On peut comprendre Poutine de ne pas accepter d’avoir des troupes hostiles et des missiles en Ukraine, tout comme les États-Unis ne l'ont pas accepté à Cuba en 1962 et ne l’accepteraient pas si le Mexique s'alignait sur la Chine ou la Russie aujourd'hui.

Nous aurions pu éviter cette guerre si nous avions donné des garanties à la Russie que l'Ukraine ne se joindrait pas à l'OTAN.

Au lieu de faire des promesses vides et de pousser l'Ukraine à défier Poutine pour ensuite l'abandonner à son sort, l'Occident aurait dû soutenir cette solution en premier lieu.

Les sanctions économiques contre la Russie déstabilisent le système financier et monétaire mondial. Nous poussons également les Russes dans les bras du régime communiste chinois.

Je pense qu'il s'agit d'une gaffe géopolitique de la part de l'Occident qui aura d'énormes conséquences économiques et militaires.

Cela dit, nous ne pouvons évidemment pas soutenir un autocrate meurtrier prêt à envahir un autre pays et à tuer des innocents au lieu de recourir à la diplomatie.

Le Canada devrait rester en dehors de cette situation explosive. Nous ne devons pas participer à l'escalade de ce conflit. Un conflit qui pourrait dégénérer en guerre nucléaire.

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Merci,
-Maxime

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