Les noms de commerces anglais de nos bons petits colonisés québécois

 Je ne peux pas m'empêcher de reproduire ici une partie d'un article de Gilles Proulx  publié aujourd'hui même (habituellement j'attends quelques jours pour le faire) concernant les noms de commerces des québécois francophones qui donnent des noms en anglais à leurs entreprises ou qui donnent des noms anglais à leurs enfants.

Quelqu'un en qui j'avais une certaine estime avant qu'il ouvre un restaurant huppé sur la rue Crescent à Montréal : Le "Newtown" (2001-2009) de Jacques Villeneuve.  Villeneuve traduit en anglais = Newtown.

Extrait de l'article de Gilles Proulx

Lançons des fleurs à la CAQ, qui ose imposer des réglages en français aux fabricants d’électroménagers, mais lançons-lui le pot pour son inaction dans le dossier de la généralisation des raisons sociales en anglais même pour des compagnies d’ici fondées de bons petits francophones colonisés. 

(...)

Mais si on songe à franciser les panneaux de réglage, il faut aussi se préoccuper d’un autre genre de «dérèglement» qui a lieu, celui-là, à l’intérieur de l’esprit colonisé du Québécois.

Pas un jour ne passe, vous le constatez certainement vous-même, sans que l’on entende parler d’une compagnie fondée par un bon Québécois qui choisit une raison sociale inutilement en anglais.

C’est devenu si fréquent que, je le crains, c’est en train de devenir normal...

Si les sauces piquantes faites à Saint-Nicolas sont de la marque appelée Firebarns, et si l’application made in Québec pour épargner à l’épicerie s’appelle FoodHero, pourquoi ne choisirais-je pas aussi un nom anglais pour mon commerce? Why not?

Dans ce journal, on apprenait que le rival de l’application FoodHero vient de France et s’appelle Too Good to Go... Misère!

https://www.journaldequebec.com/2024/03/14/commencons-donc-par-imposer-la-loi-101-aux-francophones-eux-memes

Commentaires

P.A. Beaulieu a dit…
L'idée d'angliciser des noms de marques de commerce ne me plait pas, personnellement, mais qu'on le veuille ou non, si on a une entreprise et qu'on veut une expansion, un nom plus "passe-partout" aide la cause, et ça ne touche pas que des entreprises francophones du Québec.

Qu'on le veuille ou non, l'anglais est la langue de commerce la plus courante au niveau international, que ce soit en Amérique du Nord ou ailleurs. Conséquemment, s'adapter à cette réalité est préférable.

Si demain matin, le mandarin devenait la langue la plus pratique, en affaires, je serais de ceux qui s'y mettraient pour apprendre la langue, et ce serait la même chose si c'était l'espagnol ou le russe.

Plus de la moitié de la population francophone du Québec est analphabète, incapable de s'exprimer adéquatement dans sa propre langue. Cela me magane pas mal plus que le fait qu'une compagnie québécoise produisant de la sauce BBQ adopte un nom anglais pour une question de marketing.
Je le sais, le respect de soi, ça se mérite.

ooo
Réciprocité
Si une entreprise américaine veut vendre au Québec un produit, qu'elle le fasse dans la langue officielle du Québec, c'est-à-dire le français.

Si une entreprise québécoise veut vendre son produit aux américains ou aux britanniques, qu'elle le fasse en anglais.

Même attitude pour vendre en Italie, ou en Grèce ou ailleurs dans le monde, un minimum de respect commande de le faire dans la langue du pays. la réciprocité, est-ce trop demandé ?

Articles les plus consultés sont :

Pink Floyd's Roger Waters: I’m on a Ukrainian ‘Kill List’

Comment les États-Unis ont planifié la guerre et la crise énergétique en Europe

Candice Greene (Candy) danseuse à gogo des années 1960

Gethsémanie par John Littleton ... et vous profanerez toute la paix du monde

Ingérences canadiennes dans les élections en Russie

Les deux athées du Journal qui croient au dieu psycopathe d'Israël