Cafouillage dans le dossier de l'ex entraîneur Michel Arsenault ou était-ce l'application en catimini du Title IX

 Est-ce qu'il y aurait eu cafouillage  dans le dossier de l'ex entraîneur Michel Arsenault  ou était-ce l'application en catimini du Title IX ?

Voici un extrait de l'article écrit par Vincent Larouche de LA Presse

Michel Arsenault était accusé de voies de fait et d’agression sexuelle sur cinq anciennes gymnastes. Les faits se seraient déroulés entre 1983 et 1993.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a lui-même décidé de mettre fin au processus judiciaire contre l’ancien entraîneur, jeudi, à l’approche du début du procès. La décision faisait suite à une requête de la défense, qui déplorait que les policiers aient consigné uniquement les éléments défavorables à l’accusé dans leurs notes et omis de dévoiler le détail de plusieurs conversations qu’ils avaient eues avec les victimes alléguées.

Au cours de l’enquête préliminaire, les avocates de Michel Arsenault, Mes Roxane Hamelin et Sophie Beauvais, ont fait ressortir l’existence de nombreuses conversations entre les enquêteurs de la Sûreté du Québec et les plaignantes qui n’avaient pas été transcrites dans leurs notes et n’ont donc pas pu être fournies à la défense pour l’aider à se préparer au procès.

https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2021-02-12/enquete-sur-le-cafouillage-dans-le-dossier-de-l-ex-entraineur-michel-arsenault.php

Title IX

L'enquêteur a t-il reçu des instructions des instances gouvernementales et ou de la police afin que les policiers consignent uniquement les éléments défavorables à l’accusé dans leurs notes et omettre de dévoiler le détail de plusieurs conversations qu’ils avaient eues avec les victimes alléguées.)  afin  d'appliquer le principe importé du Title IX, cette politique américaine qui  prévoit « qu’on respecte de façon absolue la confidentialité de la plaignante ou du plaignant, et que la personne mise en cause n’a pas accès à l’ensemble de la preuve » ?

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Voici ce qu'écrit Karine Gagnon dans son article intitulé UNE FAUTE INEXCUSABLE publié dans le Journal de Québec sur le même sujet :

KARINE GAGNON

Dimanche, 14 février 2021 05:00 MISE À JOUR Dimanche, 14 février 2021 05:00

Alors que tant d’efforts sont mis en place pour inciter les victimes d’agression sexuelle à porter plainte, il est inconcevable que le procès de l’ex-entraîneur Michel Arsenault soit tombé parce que l’enquêteur n’a pas pris ses notes de façon adéquate.

Quel incroyable gâchis, alors qu’on sait tout le courage nécessaire pour dénoncer un présumé agresseur. À peine 5 % des crimes sexuels sont rapportés à la police.

La suite : https://www.journaldequebec.com/2021/02/14/une-faute-inexcusable

Dans cet article de Karine Gagnon du Journal de Québec ;  elle parle d'un "enquêteur qui n'a pas pris ses notes de façon adéquate",  (mais en omettant de dire que seules les notes consignées dans son carnet étaient celles en faveur des plaignantes) elle parle du "courage nécessaire pour dénoncer" (tout en omettant d'écrire que le "courage" des plaignantes arrive  avec un retard énorme : parce que les supposées agressions se sont déroulées il y a 37 ans dans le premier cas et entre 37 ans et 27 ans pour les autres.)

Aussi, comment l'auteure peut affirmer qu'à peine 5 % des crimes sexuels sont rapportés à la police ?

Sur quoi se base t-elle ? Sur des sondages bidons comme celui qui proclamait qu'il y avait 300 000 femmes  battues ?

 Alors, est-ce une faute inexcusable de la part de l'enquêteur ou était-ce volontaire ?

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Veuillez noter que Karine Gagnon est habituellement plus nuancée dans ses écrits.