Les dérives des chroniqueurs athées
À partir de mercredi, le 1er septembre, il va falloir montrer son passeport vaccinal pour aller dans une salle de spectacle mais pas pour aller à l’église, à la synagogue, à la mosquée, à la pagode, au temple, etc.
Pourtant, entre les quatre murs d’une salle de spectacles, on fait exactement les mêmes choses qu’entre les quatre murs d’un lieu de culte : on se fait raconter des histoires inventées sur des personnages qui n’existent pas.
La logique athée malmenée
C’est un fait, l’athée aime instrumentaliser l’horreur pour réfuter ce qu’il n’aime pas. Les cadavres d’enfants et les catastrophes naturelles lui sont particulièrement chers, pour ses démonstrations.
Si Dieu existe, pourquoi le Mal ? Le croyant peut lui répondre symétriquement : si Dieu n’existe pas, pourquoi le Bien ?
Aucune logique non plus, si le monde n’est que gaz et grouillements de particules. L’amour, la beauté sont dès lors incompréhensibles s’ils ne répondent à une identité foncièrement métaphysique de l’homme.
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Pour lui, le contenu des religions est irrémédiablement disqualifié par les multitudes de massacres qu’elles ont engendrés ; dès lors, s’il est logique avec lui-même, l’athée se doit à son tour de renoncer à l’athéisme, du fait des dizaines de millions de morts imputables aux régimes qui se réclament de cette doctrine. Poursuivons le raisonnement : les massacres résultant de la Révolution Française rendent faux ce qu’elle proclame et ce à quoi elle prétend mener. On peut aller très loin en suivant la bobine…
Lorsque l’on tue au nom de l’amour, est-ce l’amour qui est criminel ?
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