Quand la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen félicite le Canada

 Au parle-ment du canada et ensuite en conférence de presse, l'allemande Ursula von der Layen née Albrecht a admis que le Canada a été le premier à entrainer des ukrainiens [bien avant que la guerre visant à dénazifier l'Ukraine commence.]

D'ailleurs aux Mordus,  Jean-Francois Lisée sous influence otanesque, est celui qui a considéré les discours de Layen buvant ses paroles rafraîchissantes.

Addressing the House of Commons Tuesday night, European Commission President Ursula von der Leyen praised Canada for standing with Europe in supporting Ukraine's defence against Russian aggression.

The European Commission president applauded Ukraine's resistance to Russia's war and Canada for training Ukrainian soldiers through Operation Unifier, which she said "saved Ukraine in the first days" of the invasion.

-cbc-radio-canada

Régiment Azov :  Radio-Canada se réveille 2 mois plus tard

 

Réveil tardif de  Radio-Canada
Un article parut ce matin sur les plate-forme de la société d'État, l'organe officiel de la propagande du gouvernement canadien,  fait état de la formation des nazillons ukrainiens par les formateurs de l'armée canadienne.


Extrait :

Le Canada a formé des éléments d’un régiment ukrainien lié à l’extrême droite

Le régiment Azov a bénéficié de la formation offerte aux militaires ukrainiens malgré la promesse canadienne de ne jamais s’aventurer dans cette voie.

Simon Coutu (accéder à la page de l'auteur)
Simon Coutu
à 4 h

Le Canada a dépensé près d’un milliard de dollars pour former des forces ukrainiennes depuis 2014. Des militaires du régiment Azov, connu pour ses liens avec l’extrême droite, ont profité de cet entraînement, selon des documents analysés par Radio-Canada.

Fondé par un néonazi notoire, le régiment Azov s’est fait connaître pour ses faits d’armes en 2014 contre les séparatistes prorusses, notamment à Marioupol, là où il combat de nouveau aujourd’hui. D’ailleurs, avec le repositionnement des forces russes dans le sud et dans l'est de l'Ukraine, le bataillon pourrait avoir un rôle central à jouer dans les futurs combats.

Lorsque Vladimir Poutine avance vouloir dénazifier l’Ukraine en envahissant ce pays, il fait notamment référence à cette unité controversée. Si l’effectif du bataillon s’est diversifié depuis son intégration au sein de la Garde nationale ukrainienne (GNU), il entretient toujours des liens avec l'extrême droite.

Source  et la suite de l'article :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1873461/canada-regiment-ukrainien-lie-extreme-droite-azov

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Mais en janvier 2022 Normand Lester en parlait dans cet article écrit presque 3 mois plus tôt .

Simon Coutu de Radio-Canada reprend les mêmes sources que Normand Lester en janvier 2022.

Le 28 janvier 2022, donc avant l'invasion russe, du 24 février 2022 le journaliste Normand Lester écrivait :

Si l'Ukraine sombre dans une guerre de partisans après une invasion russe dans les semaines qui viennent, comme c’est à prévoir, il faut s’attendre à ce que les milices néonazies ukrainiennes d’adonnent de nouveau à des exactions comme en 2014. Même celles dont les officiers auront reçu une formation de nos forces armées.

oooOooo
Qui l’armée canadienne forme-t-elle en Ukraine?

NORMAND LESTER
Vendredi, 28 janvier 2022 15:39MISE À JOUR Vendredi, 28 janvier 2022 15:39


Justin Trudeau vient d’annoncer l’élargissement et la prolongation de trois ans de l’opération d'assistance à l'armée ukrainienne UNIFIER. L’effectif des Forces armées canadiennes sur place pourrait doubler pour compter jusqu’à 400 militaires. Trudeau a insisté sur le fait que la mission du Canada n’en était pas une de combat, mais d’entraînement et de formation. Depuis le début de la mission, en 2015, le Canada a formé environ 33 000 soldats ukrainiens.

Encore faudrait-il qu’Ottawa surveille qui l’armée canadienne forme et entraîne en Ukraine.

L’Université George Washington de la capitale américaine a publié une étude troublante sur la présence du groupe d'extrême droite «Centuria» à l’Académie militaire nationale ukrainienne (NAA) Hetman Petro Sahaidachny. Selon l’étude, des membres de Centuria se sont vantés sur les réseaux sociaux d'avoir reçu une formation des Forces armées canadiennes et d’autres armées occidentales. Des conseillers militaires canadiens sont affectés à plein temps à l’académie qui possède d’ailleurs une «salle de classe Delta» de haute technologie parrainée par le Canada.

Centuria s’est donné pour mission de faire de l'armée ukrainienne un instrument de défense de l'«identité culturelle et ethnique» des peuples européens. Ça ne correspond pas exactement au multiculturalisme trudeauiste. Le groupe affirme que ses membres servent comme officiers dans plusieurs unités de l'armée ukrainienne.

En avril 2020, Centuria a fait sur internet l’éloge de la division SS ukrainienne «14e Waffen Grenadier» de la Seconde Guerre mondiale, présentant l’unité nazie comme «le symbole qui fait peur aux ennemis de l'Ukraine». Parmi les figures nazies vénérées par Centuria, l’officier SS belge Léon Degrelle, décrit comme un «vrai Européen».
Le ministère ukrainien de la Défense a déclaré qu'il ne contrôlait pas les postulants à son académie militaire pour leurs opinions ou leurs appartenances politiques. Pas plus que le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni ou la France, qui prêtent assistance à l’Ukraine pour former les futurs officiers de ses forces armées.

Dans une déclaration à CTV News lors de la publication de l'étude de l’Université George Washington, les Forces armées canadiennes se sont dites «très préoccupées» par ces révélations. La sécurité militaire canadienne n’avait rien vu, rien su. Vraiment?


Centuria a des liens étroits avec le mouvement ukrainien d'extrême droite Azov, dont l’aile militaire appelée «Bataillon Azov» opère comme détachement d'opérations spéciales de la Garde nationale ukrainienne.
Le logo du bataillon Azov, semblable à une croix gammée

Des documents de la défense nationale obtenus par l'Ottawa Citizen à la suite d'une demande d’accès à l’information indiquent que des officiers et des diplomates canadiens ont rencontré des chefs du bataillon néonazi Azov en juin 2018. Pourtant, en 2015, le ministre de la Défense du gouvernement Harper, Jason Kenney, avait affirmé qu’Azov n’était rien de plus qu'un «petit nombre de brebis galeuses» et ne recevrait pas de soutien canadien.

Un porte-parole de la défense nationale s’est senti obligé de préciser au Citizen que «le Canada n'a pas fourni et ne fournira pas de soutien à Azov et aux entités affiliées». Ah bon! Quelles vérifications ont été faites?

Azov est aussi un mouvement politique néofasciste en pleine croissance. Ses membres s’attaquent régulièrement à des manifestations antifascistes, des personnalités et des médias adverses, à l'instar de milices américaines comme les Proud Boys et les Oath Keepers. La fragile démocratie ukrainienne serait-elle aussi menacée par l’extrême droite que la démocratie américaine?

Le Congrès américain a interdit en 2018 toute aide budgétaire «pour fournir des armes, une formation ou une autre assistance au bataillon Azov» et a maintenu cette disposition dans le projet de loi budgétaire de 2021. Les législateurs américains ont demandé à plusieurs reprises au Département d'État de désigner Azov comme organisation terroriste. Le Canada de Justin Trudeau devrait en faire autant. OK, OK, vous allez me dire que ce n’est pas le moment, présentement.

Un rapport de 2016 du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme détaille les accusations de torture et d'autres crimes portées contre Azov à l’occasion de la révolution de Maïdan et des troubles entourant l’annexion de la Crimée par la Russie. Une violation du droit international n’en justifie pas une autre.

Si l'Ukraine sombre dans une guerre de partisans après une invasion russe dans les semaines qui viennent, comme c’est à prévoir, il faut s’attendre à ce que les milices néonazies ukrainiennes d’adonnent de nouveau à des exactions comme en 2014. Même celles dont les officiers auront reçu une formation de nos forces armées.

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