Les cachotteries et grenouillages de François Legault et de Pierre Fitzgibbon



Il faut relire les anciennes vies de François Legault pour s'apercevoir qu'il n'a pas changé et que cela déteint aussi ses choix de députés et de ses ministres.

Cachotteries et grenouillages 
Lorsqu'il a vendu ses actions dans Air Transat sans en parler avec les autres autres actionnaires.

Dans Le revirement de François Legault, Lysiane Gagnon écrit :
Publié le 18 août 2012 à 6h00
Je veux revenir sur l'intention proclamée par François Legault de voter «non» à un référendum sur la souveraineté. J'y reviens parce que cette déclaration illustre à elle seule deux traits inquiétants du chef caquiste: un manque de finesse politique et surtout, un opportunisme stupéfiant, qui a de quoi soulever un doute sur le sérieux de l'homme.
(...)
Cette impétuosité doublée d'opportunisme serait-elle la spécialité de M. Legault?

🠊En 1997, le cofondateur d'Air Transat claquait la porte de l'entreprise inopinément, après avoir vendu ses actions sans en toucher mot à ses associés. Cet étrange comportement augurait peut-être de l'avenir.

https://www.lapresse.ca/debats/chroniques/lysiane-gagnon/201208/17/01-4565981-le-revirement-de-francois-legault.php

***
UNE RUPTURE DÉTERMINANTE
HUGO DE GRANDPRÉ LA PRESSE
C’était en février 1997, à Paris. François Legault, alors PDG de la compagnie aérienne Air Transat, se dispute avec son associé, Jean-Marc Eustache. Quelques jours plus tard, à son retour à Montréal, l’homme d’affaires qui a alors 39 ans vend ses parts et place les autres cofondateurs devant le fait accompli : il quitte l’entreprise.
« J’étais choqué, explique M. Legault en entrevue. J’ai tout rempli les formulaires que la Commission des valeurs mobilières demandait. Ça s’est fait dans les règles de l’art avec les documents nécessaires. […] Donc tout s’est fait correctement. La seule chose, c’est que je ne leur ai pas dit, parce que j’étais fâché. On ne se parlait plus. J’ai annoncé que je quittais. »

Est-ce qu’il le regrette ? « Non », tranche M. Legault, toujours réticent à revenir sur cet épisode, 20 ans plus tard. « On avait des opérations à Paris, une compagnie aérienne à Paris, se contente-t-il d’expliquer. On ne s’entendait pas, entre autres sur le développement et les activités de Transat en Europe… » Il se souvient s’être dit : « On s’en va nulle part. » Alors, il a décidé de vendre ses actions.

À l’époque, la nouvelle a l’effet d’une petite bombe dans le monde de l’aviation et les médias parlent du « mystère qui entoure le départ soudain » du fondateur. Le titre de Transat, qui avait atteint près de 13 $ à la mi-février 1997, plonge de 4 $ à la fin du mois de mars. Il s’échange encore aujourd’hui autour de 9 $.


SILENCES
L’histoire n’a jamais été racontée en détail.
« Entre les anciens partenaires, il y a comme une entente de non-agression, d’après ce que je comprends », estime un ex-collaborateur.

En 2010, à l’approche du 25e anniversaire de l’entreprise, un livre a été commandé par Transat pour raconter son histoire, mais l’ouvrage n’a jamais été publié. Est-ce un hasard ? François Legault a fondé la Coalition avenir Québec (CAQ) en 2011.

Dans son propre livre, Cap sur un Québec gagnant, François Legault résumera son départ de 1997 en quelques lignes seulement : « Avec l’impétuosité de la jeunesse, j’avais décidé à l’adolescence que je deviendrais financièrement indépendant avant d’avoir atteint l’âge de quarante ans. […] C’est ainsi qu’à trente-neuf ans, je viens d’acquérir l’indépendance financière dont j’avais rêvé. »

Le moment a été déterminant dans la vie de François Legault. Son départ lui a permis, quelques mois plus tard, de faire le saut en politique, où son aura de grand entrepreneur québécois l’a toujours suivi.

Mais il s’est brouillé avec ses partenaires d’affaires et Jean-Marc Eustache, qui est toujours PDG de Transat, n’a jamais accepté de lui reparler. Le service des communications de Transat a d’ailleurs refusé les demandes d’entrevue de La Presse.

QUESTIONS DE LOYAUTÉ
Plus important, cette rupture donne encore aujourd’hui des arguments à ceux qui affirment que François Legault n’est pas fiable et qu’on ne peut lui faire confiance.

Que ce soit son changement de position constitutionnelle, son affrontement avec Bernard Landry sur les contrats de performance, son soutien à M. Landry comme chef en 2001 après avoir eu des pourparlers avec Pauline Marois, ou les alliés qui, comme Gérard Deltell, ont quitté la Coalition avenir Québec avec une certaine amertume, le chef de la CAQ laisse dans son sillage un lot de collaborateurs déçus et critiques à son égard.

« Ce n’est pas un gars qui est très loyal envers son entourage et sa loyauté est très limitée à certains individus », tranche un ancien employé.

Le chef de la CAQ s’insurge contre ces accusations. « Je pense que c’est le seul exemple d’une chicane dont on peut parler… Je n’ai jamais eu d’autres chicanes ! », dit-il en évoquant son départ de Transat

https://plus.lapresse.ca/screens/467a009c-2c8c-4044-b52c-7ccf8f9e24b3__7C___0.html

Pierre Fitzgibbon dans tout ca ?


ALEXANDRE ROBILLARD
Vendredi, 4 juin 2021
L’ex-ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a confié ses actifs à un ancien collègue administrateur avec qui il a également soupé par la suite lors d’une soirée privée, malgré des directives éthiques restreignant leurs liens et leurs contacts

(...)

Questionné sur la possibilité d’autres échanges avec son mandataire, l’ex-ministre demeure flou. « Je ne me rappelle pas, a-t-il dit. Je lui ai peut-être parlé, par contre. »

M. Fitzgibbon assure toutefois qu’il s’est toujours conformé aux règles éthiques lui interdisant de discuter avec M. Ringuet des actifs qu’il lui a confiés.

« Je n’ai jamais influencé M. Ringuet sur la gestion des placements », a-t-il soutenu.

M. Fitzgibbon a refusé de dire si M. Ringuet est son ami. « C’est quoi un ami ? J’ai beaucoup de soupers privés où ce n’est pas mes amis », a soutenu le député de Terrebonne.

M. Ringuet a suggéré la nomination de M. Fitzgibbon au conseil d’administration de Lumenpulse, où ils ont siégé ensemble de 2014 à 2017.

M. Ringuet est toujours actif au sein de Lumenpulse, qui s’appelle maintenant LMPG, ainsi que de Lion électrique. Ces entreprises ont des liens avec Investissement Québec, qui relevait jusqu’à mercredi de M. Fitzgibbon (voir plus bas).

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