Éric Duhaime : taxes impayées, Airbnb, poursuites, accusations

Il ne faut jamais lancer de pierre quand on habite une maison de verre.

2018 : Éric avait alors 49 ans

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2022 : Duhaime âgé d'environ 53 ans
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Capture d'écran
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2023 : Éric est maintenant âgé d'environ 53 ans.

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2025 : Duhaime accuse Alex Boisonneault 22 ans en 2001

(Québec) Paul St-Pierre Plamondon se porte à la défense de son candidat-vedette dans Arthabaska, l’ex-journaliste Alex Boissonneault, qui a fait partie d’un groupe de jeunes militants radicaux au début des années 2000. Il s’agit « d’une erreur de jeunesse », affirme le leader péquiste.
Publié à 8 h 39 Mis à jour à 8 h 43


Le chef du Parti québécois s’est exprimé mardi sur le réseau X pour défendre sa recrue après les « attaques instantanées » du chef conservateur Éric Duhaime, qui a dénoncé lundi en soirée le « passé criminel » de l’ex-animateur de Radio-Canada, ancien militant au sein d’une « organisation violente d’extrême gauche, anticapitaliste ».

« Alex Boissonneault m’a évidemment indiqué, en toute transparence dès le départ, qu’il avait été arrêté à l’âge de 22 ans, en 2001. Contrairement à ce qu’affirme Éric Duhaime, il n’a jamais été condamné à de la prison, mais à un suivi en collectivité et à des travaux communautaires », a précisé Paul St-Pierre Plamondon dans une publication sur le réseau social.

Alex Boissonneault a fait partie de la cellule Germinal, un groupe de jeunes militants radicaux qui a comploté pour ouvrir une brèche dans la clôture du Sommet des Amériques, en avril 2001. Il avait alors passé une quarantaine de jours en prison avant d’écoper, en 2002, d’une peine de six mois à purger dans la collectivité. Il a depuis fait des démarches pour une suspension de casier judiciaire (ou pardon), qu’il a obtenue en 2011.


« Son erreur de jeunesse a été d’avoir eu en sa possession des dispositifs fumigènes, c’est-à-dire des objets qui font de la fumée, mais qui ne sont pas des objets visant à blesser. Contrairement à ce que dit Duhaime, il n’a jamais été en possession d’armes ni de billes d’acier. En fait, il n’a jamais été question de faire du mal ou de blesser qui que ce soit, avec ou sans dispositif », a ajouté M. St-Pierre Plamondon.

Après avoir qualifié M. Boissonneault de « gars sympathique » avec qui il aura « plaisir à débattre », Éric Duhaime – qui mise sur l’élection partielle pour faire son entrée à l’Assemblée nationale – a jeté les gants en soirée en envoyant aux médias une longue déclaration. « Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, était-il au courant que son nouveau candidat dans Arthabaska a été arrêté en possession d’explosifs à quelques jours du Sommet des Amériques ? », écrivait-il.
« Travail exemplaire »

Paul St-Pierre Plamondon se dit « persuadé » que l’ex-correspondant parlementaire à Québec « est la meilleure personne pour représenter les citoyens d’Arthabaska, y étant ancrée depuis sa naissance ». Il dit avoir « pris note » que ce dernier a obtenu un pardon en 2011 et « qu’il fait un travail exemplaire de journaliste depuis maintenant 18 ans ».

PHOTO YAN DOUBLET, ARCHIVES LE SOLEIL

Alex Boissonneault

« Il a non seulement un parcours professionnel exemplaire, reconnu de ses pairs et du grand public, mais il a aussi un parcours de citoyen exemplaire depuis l’incident. D’ailleurs, son employeur, Radio-Canada, était tout à fait au courant des faits, y compris lorsqu’il œuvrait sur la colline parlementaire et lorsqu’il a eu son micro à la première heure », ajoute M. St-Pierre Plamondon

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