S'identifier LGBT : une nouvelle mode

 

Mardi, 6 juin 2023 00:00 MISE À JOUR Mardi, 6 juin 2023 00:10

L’an dernier, Gallup a publié un sondage fascinant.

Moins de 1 % des Américains nés avant 1946 s’identifiaient comme LGBT.

2,6 % des baby-boomers (nés entre 1947 et 1964) s’identifiaient comme LGBT.

4,2 % de la génération X (née entre 1965 et 1980) s’identifiait comme LGBT.

10,5 % des millénariaux (nés entre 1981 et 1996) s’identifiaient comme LGBT.

20,8 % de la génération Z (née entre 1997 et 2012) s’identifiait comme LGBT.

Mode
Jadis, pour comprendre où s’en allaient nos sociétés, on se tournait vers les sciences sociales.

Largement kidnappées par des militants, elles font aujourd’hui davantage partie du problème que de la solution.

Commentant ces chiffres, l’humoriste américain Bill Maher lâchait: «À ce rythme exponentiel, nous serons tous gais ou trans en 2054.»

Je veux bien croire, disait-il, que les gens sortent du placard plus qu’avant, mais cela ne suffit évidemment pas pour expliquer cette explosion hallucinante.

Que se passe-t-il?

Oui, cher lecteur, nous en sommes à un point où il faut davantage miser sur un humoriste que sur un universitaire effrayé ou contaminé par le wokisme pour poser les vraies questions.

S’il est vrai que des gens peuvent réellement souffrir de dysphorie de genre (la non-correspondance entre le sexe biologique et le genre ressenti), ces cas sont rarissimes.

L’explosion du nombre d’enfants qui s’identifient comme LGBT, avance Maher, s’explique parce que c’est devenu «trendy».

Il y a indéniablement un effet de mode.

C’est aussi, pour un enfant ou un ado, une façon de faire chier ses parents.

C’est pour cela, dit-il, que personne ne se fait poser un anneau dans le nez à 56 ans.

Respecter le «ressenti» d’un enfant? Le ressenti d’un enfant change continuellement. Grandir, c’est traverser une série de phases.

Si le «ressenti» d’un enfant dessinait le futur, dit Maher, nos sociétés seraient peuplées de cowboys et de princesses.

Plus sérieusement, les jeunes filles, moins confiantes et plus soucieuses d’acceptation, sont particulièrement à risque.

Trouble de la personnalité? L’idée de «transitionner» supplante maintenant la boulimie et l’anorexie.

Expérimenter

Dès lors, pourquoi cet empressement à se lancer tôt dans les bloqueurs de puberté et l’hormonothérapie, dont les conséquences à long terme sont à la fois lourdes et mal connues?

Parce qu’une industrie fait de l’argent et parce que des lobbys redoutables, qui fonctionnent comme des fondamentalistes religieux, sont à l’œuvre.

Lisa Littman, médecin, la première à avoir émis l’hypothèse d’une contagion sociale et de l’influence des proches, Abigail Shrier, la journaliste qui a documenté les dommages irréversibles de certains traitements, d’autres encore, furent durement pris à partie.

La contre-offensive est toujours la même: «transphobie», «populisme conservateur», «discrimination», «prévenir le suicide», assaisonnée d’«études» fragiles et biaisées.

Devenu sérieux, l’humoriste demandait: doit-on expérimenter sur des enfants?

Notre époque marche sur la tête et va dans la mauvaise direction.

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Commentaires

Charles Millar a dit…
Il y a longtemps que je soupçonnait un effet de mode dans le phénomène LBGTQ, de plus en plus incontournable. Cet article vient confirmer mes soupçons. Les chiffres cités montrent la montée fulgurante de la proportion de gens qui ne sont pas platement hétérosexuels. À 20 %, cela devient presqu'incroyable et montre à quel point la société est devenue dysfonctionnelle. Une population qui a des problèmes reproductifs aussi prononcés est peu viable à long terme. Heureusement qu'il y a de plus en plus de migrants qui proviennent de sociétés différentes, avec des caractéristiques distinctes de celles qui prévalent dans les pays occidentaux.
Merci pour ce commentaire, M. Millar.

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