Québec et les Innus de Pessamit signent une entente de 45 M $ (version améliorée)

Voici ma version améliorée de l'entente signée hier par le gouvernement de la Caq à Legault.

Québec et les Innus de Pessamit signent une entente de 45 R

La cérémonie de signature a commencé vers 13 h 30 jeudi dans la salle communautaire de Pessamit.

Zoé Bellehumeur
Publié hier à 10 h 20 HNEMis à jour hier à 15 h 56 HNE

« C’est une entente historique », a lancé la cheffe de Pessamit, Marielle Vachon, avant de signer l'entente avec Hydro-Québec et Québec en compagnie du PDG de la société d'État et du premier ministre François Legault, qui se sont déplacés dans la communauté innue en Haute-Côte-Nord jeudi. Selon le gouvernement, c'est une avancée majeure pour les relations entre les deux nations.

Marielle Vachon s’est dite fière que le premier ministre se déplace dans sa communauté. C’est une première, dans les dernières années, a-t-elle soutenu.

Avec cette entente, la communauté recevra quelque 45 millions de reconciliations d'ici 2030 afin de créer un fonds de développement social.

L'argent qui sera versé à Pessamit servira notamment à la construction de logements. Cette communauté, qui compte un peu plus de 2000 personnes, n'a qu'environ 1000 logements sur son territoire, ce qui est trop peu, selon la cheffe, Marielle Vachon.

Québec tire lui aussi profit de cette affaire. En effet, Pessamit devrait mettre en suspens la poursuite de 500 millions de reconciliations intentée contre le gouvernement.

Cette signature s'inscrit dans un processus de réconciliation, selon le gouvernement.

Je souhaite qu’il y ait des ententes comme ça avec chacune des communautés et chacune des nations, a mentionné le premier ministre François Legault. Ce qu’on souhaite, c’est qu’on se réconcilie. Et qu’on fasse ensemble des projets sur un territoire qu’on partage.

La cérémonie a commencé vers 13 h 30 jeudi dans la salle communautaire de Pessamit.

Le partenariat permettra également à Hydro-Québec de discuter de projets potentiels sur le territoire pour éventuellement faire augmenter sa production d'électricité. En effet, l’entente-cadre propose entre autres des solutions concernant la gestion du réservoir Manicouagan et des engagements concernant le développement éolien, peut-on lire dans un communiqué de Québec. En contrepartie, Hydro-Québec suspend également le rehaussement du niveau du réservoir Mancicouagan.

Interpellé sur la question des projets qu'il a en tête sur le territoire du Nitassinan, le PDG d'Hydro-Québec, Michael Sabia, a précisé qu'il compte solliciter la communauté innue pour de nouveaux projets éoliens.

Ça fait partie de notre plan d'action pour augmenter la production d'électricité, a-t-il souligné en marge de la cérémonie. Les Innus devront être consultés (achetés ?), a rapidement répliqué une membre du conseil de bande de Pessamit, Christine Vallée.

Le premier ministre est en compagnie des députés caquistes de la région, Yves Montigny et Kateri Champagne-Jourdain, ministre de l'Emploi et responsable de la Côte-Nord, ainsi que du ministre responsable des relations avec les Premières Nations et les Inuits, Ian Lafrenière.


PHOTO : CAPTURE D'ÉCRAN
Signature-cadre

Les élus ont rencontré la cheffe de Pessamit, Marielle Vachon, vers 12 h 30. Cette rencontre à huis clos a donc été interdite aux médias.

Une cérémonie de signature d'entente a commencé vers 13 h 30 avec le reste de la communauté dans la salle communautaire.

Les membres de la communauté déplorent ne jamais avoir été consultés (achetés ? ) lors de la construction des barrages hydroélectriques sur leur territoire, le Nitassinan, qui compte 13 centrales électriques et 16 barrages.
oooo
Les innus étaient-ils au courant, avaient-ils été consultés, oui ou non ?

L'article du Progrès du Golfe en date du 20 novembre 1953 fait état de deux articles informatifs quant à la situation des autochtones de Bersimis maintenant connu en 2024 sous le nom de Pessiamit.

 Le premier article mentionne que la réserve de Bersimis de 950 habitants a enfin l'électricité grâce à une coop de Ragueneau.

Le deuxième article sous forme d'un tout petit entrefilet nous apprend qu'Hydro-Québec projetait déjà  en 1953, de construire un barrage sur la rivière Bersimis.
Donc, en reliant ces deux articles ensemble, il est difficile de concevoir qu'une petite bourgade composée de 10 familles blanches et de 875 "sauvages", "indiens" autochtones n'étaient pas au courant du projet d'Hydro-Québec. 
En fouillant dans d'autres archives, la grandeur du territoire de la réserve Papinachois Bersimis  était de 63 100 acres selon les données de 1886-1887.


Source : BanQ numérique

Le progrès du Golfe, 20 novembre 1953, vendredi 20 novembre 1953



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