Chine : le vrai ti-coune c'est Justin le fils de Pierre Elliott Trudeau
En mai 1968, Pierre Elliott Trudeau, nouvellement assermenté premier ministre du Canada, annonce vouloir établir des relations diplomatiques avec la Chine de Mao Zedong.
Doit-on s’en surprendre? Il faut rappeler qu’avant d’être premier ministre, Pierre Elliott Trudeau a démontré une grande sympathie pour la révolution chinoise.
Il s’était rendu en Chine en 1949, juste avant la victoire des communistes, et en 1960.
Lors de ce deuxième voyage effectué en tant que membre d'une délégation officielle canadienne, il avait brièvement rencontré le président Mao et le premier ministre chinois Zhou Enlai.
Après son retour de Chine, il avait publié avec son compagnon de voyage Jacques Hébert un livre, Deux innocents en Chine rouge, qui se montre dans plusieurs passages élogieux de la révolution chinoise.
Retour d’un vieil ami en Chine
La ministre avait récemment déclaré que le Canada tenterait de limiter ses relations avec la Chine, exprimant des inquiétudes sur une foule de sujets allant des droits de la personne à la question de la propriété intellectuelle.
Toutefois, Mme Joly dit qu'elle accepterait de rencontrer les dirigeants chinois parce que le Canada souhaite collaborer sur des sujets comme les changements climatiques.
Isoler la RussieDans les faits, elle s'attend à être assise près du représentant chinois à l'occasion du G20 qui se déroulera les 15 et 16 novembre à Bali, en Indonésie. Les sièges sont disposés par ordre alphabétique des pays au cours de ces grandes rencontres internationales.
« Il y a une lutte d'influence en cours, souligne la ministre. Notre objectif est d'isoler la Russie sur le plan économique, politique et diplomatique. »
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1932282/melanie-joly-russie-chine-asane
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