QS : l'Hydre à deux têtes qui se cannibalise

 Les nouvelles ne sont pas bonnes pour Québec Solidaire (QS), ce parti qui se dit indépendantiste mais pas nécessairement pour l'indépendance.

En effet, la co-porte-parole Émilise Lessard-Therrien démissionne de son poste, épuisée et désenchantée, en pointant du doigt son vis-à-vis Gabriel Nadeau-Dubois et l'entourage de celui-ci.

Quant à moi, QS est une hydre toxique qui empoisonne le paysage québécois. Non content de cannibaliser le Parti Québécois,  QS se cannibalise lui-même.

Ayoye ca fait mal à ma tête d'animal
Ce parti politique à deux têtes -en réalité QS en a des dizaines- arrive finalement à se cannibaliser. Malheureusement tu en coupe une et plusieurs autres vont repousser.

L'hydre nommée QS
Québec Solidaire n'a pas officiellement de chef, mais en a un auprès du DGEQ ; il s'agit de Nicolas Chatel-Launay.

L'hydre a une présidente : Roxanne Milot

S'ajoutent au monstre les deux portes-paroles Gabriel Nadeau-Dubois et Émilise Lessard-Therrien

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? 
À l'hydre pleine de têtes s'ajoutent des Collectifs

Il y a au sein de Québec solidaire des « collectifs ». Un collectif est un ensemble de membres du parti qui peuvent, en respect des exigences, faire la promotion de leurs idées politiques respectives à l'intérieur de Québec solidaire.

En conclusion:
QS devrait prendre la décision de se s'aborder pour le bien de tous les québécois, surtout pour le bien des indépendantistes.


Commentaires

P.A. Beaulieu a dit…
C'est une tradition au sein des mouvements communistes que d'avoir des têtes dirigeantes multiples, et elle s'explique dans l'histoire de l'idéologie

En effet, parce que dans plusieurs pays, le parti communiste était interdit, ses militants s'organisaient de manière à pouvoir continuer d'exister si une tête dirigeante était éliminée par le pouvoir central.

Ce mode d'opérations s'est perpétué au sein des mouvements de contestation occidentaux qui était tous financés et organisés par la porte d'en arrière par Moscou, qui plaçait ses membres dans divers mouvements (groupes communautaires, syndicats, institutions d'enseignement, médias...)

Un fait à noter, concernant la Seconde Guerre mondiale : dans divers pays occupés par les Nazis, les groupes communistes ont souvent été les premiers à organiser une résistance efficace contre l'occupation. Cela s'explique par le fait que les militants communistes avaient déjà de l'expérience en matière de réseaux clandestins.

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