L'argent, pis des votes ethniques (MAJ)


Rigueur, rigueur
Il y a encore des faiseurs d'opinions qui répètent encore que Jacques Parizeau aurait dit le soir du référendum de 1995 "argent et les votes ethniques" Exemple la Richard Martineau "argent et du vote ethnique" Le moins que l'on puisse leur demander c'est que ceux et celles qui sont payés pour écrire dans les médias fassent preuves de plus rigueur.

"Dans Le Devoir du 3 mai, (2005) John Parisella cite à tort Jacques Parizeau sur «les votes ethniques et l'argent». Parisella utilise même des guillemets pour cette citation pourtant fausse, malhonnête et répugnante. J'en ai assez que, 12 ans après une «malheureuse» déclaration, on continue à la déformer pour salir Parizeau (et les souverainistes par ricochet).Dans la même veine de salissage, Radio-Canada repasse régulièrement ce clip où Parizeau dit en fait ceci: «C'est vrai qu'on a été battus, au fond, par quoi? Par l'argent pis des votes ethniques, essentiellement.»

Ce que Parizeau a réellement dit («DES votes ethniques»), ça signifie «une partie du vote ethnique». Affirmer que «les journalistes sont idiots», ça voudrait dire qu'ils sont TOUS idiots, alors que «DES journalistes sont idiots», ça veut dire UNE PARTIE des journalistes. Il y a là davantage qu'une nuance de sens.

Parizeau faisait surtout référence aux quelque 40 000 immigrants naturalisés en vitesse à la veille du référendum de 1995 pour qu'ils votent NON. Et «l'argent», c'étaient les sommes colossales dépensées illégalement par Ottawa.

Les propos de Parizeau étaient indignes d'un PM. Mais les amplifier, comme le fait malhonnêtement John Parisella, ça ne sert en rien la démocratie. C'est démago, mensonger et ça sert seulement à salir Parizeau et les souverainistes.

Je ne défends pas Parizeau, je le déteste pour ne s'être jamais excusé. Dans le fond, lui-même marié à une Polonaise (feu Alicja Poznaska), il n'a jamais rien eu contre les «ethnies». Mais je peux comprendre sa colère face à la haine anti-«séparatisse» que chroniqueurs ou politiciens fédéralistes alimentent encore aujourd'hui, surtout auprès des «etnnies», utilisées à de viles fins politiques.

Il faut dire que les libéraux, Parisella et cie, ont toujours été habiles à diviser pour régner. Ils vont sans doute continuer à semer leur haine anti-«séparatisse». Tiens, pour lui faire goûter à sa propre médecine, je vais citer à tort M. Parizella: «Le PLQ est le parti de la division et de l'exclusion.»


Source : "Fausse citation"
Lise Lalonde - Shawinigan, le 3 mai 2007 publiée dans Le Devoir du 5

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Ah comme Monsieur avait raison

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