Racisme systémique sur les réserves autochtones ?

Racisme systémique sur les réserves autochtones ?
L'indépendant du Québec le 1.10.20
Si vous voulez abolir le racisme systémique, vous devez commencer par fermer ou abolir les réserves indiennes.

En finir une fois pout toute.
D'ailleurs ce n'est pas la première fois que les gouvernements en parlent.
En 1969, Eliot Trudeau le voulait.

Un texte de Lysiane Gagnon L'apartheid canadien :
Pierre Elliott Trudeau y avait déjà songé. Il trouvait, non sans raison, que le système des réserves était une invention raciste, analogue à l'apartheid sud-africain. En 1969, Jean Chrétien, alors ministre des Affaires indiennes, publiait un livre blanc visant l'abolition de la Loi sur les Indiens et leur assimilation dans la population en tant que minorité ethnique.


Ce fut le tollé chez les chefs autochtones, qui ne voulaient pas entendre parler de la dissolution des réserves, sous prétexte que cela marquerait la mort des cultures autochtones... et aussi, bien évidemment, parce qu'en perdant leur base territoriale de pouvoir, ils auraient perdu leur statut et leurs privilèges.
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Écœurez de vous faire écœurer, bande de caves ?
Chez les autochtones, les crises n'attendent pas l'autre. Souvenez vous de la crise de la pêche au saumon, du début des années 1980, de la Crise d'OKA des années 1990, du début des blocages ferroviaires de communautés autochtones en appui à la nation Wet’suwet’en de février 2020, de la pêche au homard dites de subsistance de septembre 2020 et maintenant celle des "découvertes" de sépultures autochtones.
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Avez-vous déjà entendu parler du https://en.wikipedia.org/wiki/Civilization_Fund_Act ? Le civilization Fund Act de 1819 du gouvernement des États-Unis pour civiliser les indiens. 

Commentaires

Charles Millar a dit…
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Charles Millar a dit…
Si les peuples autochtones existent encore comme peuples constitués (et non comme des gens dispersés ici et là dans des villes, en individus, en familles, en groupes ou en clans, sans contact physique rapproché, c'est à cause ou grâce aux réserves, comme l'on voudra. Ce sont des lieux de pauvreté matérielle (en général mais pas toujours) mais aussi des foyers nationaux. Il ne faut pas abolir les réserves, mais les transformer, faciliter leur évolution, en fonction des souhaits dfs autochtones eux-mêmes. Il faut par exemple accorder plus de pouvoirs aux conseils de bande (donc plus de capacités décisionnelles) et, si possible, plus de territoire aux réserves (donc plus de ressources exploitables). La prospérité viendra d'une meilleure utilisation de ce qui existe, non pas de travailler comme employés pour Walmart ou Amazon, dans des centres urbains où s'étioleront inévitablement les cultures et les langues autochtones, déjà vulnérables et menacées. Les autochtones sont tout à fait en mesure de créer des entreprises et des activités économiques en recourant aux ressources locales ou en offrant des services/biens aux populations blanches proches. Il faut aussi désapprendre à relier automatiquement richesse matérielle et bien-être. Être millionnaire rend-il automatiquement plus heureux et mieux équilibré? Qu'est-ce qui est préférabl: un gros compte en banque ou une bonne santé et une vie sociale normale? Il n'y a pas unanimité là-dessus. L'Amérique du Nord est très riche, mais aussi affligée de grands maux sociaux (criminalité, drogues, instabilité maritale, dénatalité, comportements sexuels peu naturels ou peu souhaitables, déracinement culturel, etc.).

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