Jean Chrétien l'idole de Justin Trudeau n'est pas invité à Brampton, Ontario, pour parler du scandale des commandites ?

Le Québec bashing a aussi ses apôtres parmi des francophones ou qui se disent francophones. Il y a l'acadien Dominic Leblanc du comté de Beausejour au N.-B. qui comme le Trudeau est né en Ontario. Ce même Leblanc qui, lors de la période de questions à la chambre des communes, posaient majoritairement ses questions en anglais au gouvernement Harper, alors qu'Harper se faisait un devoir de toujours commencer ses allocutions ou ses réponses en francais.

Justin Trudeau invite son idole du scandale des commandites Jean Chrétien à prononcer un discours.
Du haut de ses 87 ans, Jean Chrétien fait un saut sans la campagne fédérale. Il prononce un discours ce soir à Brampton. Il accuse. 
-Source Louis Blouin sur son compte Twitter

Lors de cette campagne électorale 2021, le PLC de Justin Trudeau dépense beaucoup d'argent pour sa publicité. D'où vient cet argent ? Est-ce de l'argent sale comme au temps du scandale des commandites ?

Jean Chrétien et le scandale des commandites

La corruption, les Québécois en ont beaucoup entendu parler. À la commission Charbonneau et quelques années avant, à la commission Gomery. Onze ans après le rapport de John Gomery sur le scandale des commandites, le procès de son présumé «acteur-clé», Jacques Corriveau, s’enclenche enfin.

Proche ami de Jean Chrétien à l’époque, l’ex-publiciste de 83 ans est accusé de fraude envers le gouvernement et de recyclage des produits de la criminalité.

Rappelons le contexte. Après le référendum de 1995, gagné de justesse par le NON, le gouvernement de Jean Chrétien et le Parti libéral du Canada (PLC) se sont payé la traite. Au propre et au figuré.

Sous prétexte de tapisser le Canada d’unifoliés «gratuits» et d’infopubs vantant «le plus meilleur pays du monde», des millions de dollars en fonds publics furent détournés sans vergogne pour graisser la patte de firmes publicitaires amies du PLC. Lesquelles, illégalement, en détournèrent une part généreuse dans les coffres du PLC.

Bref, sous l’ère Chrétien, on vendait l’«unité nationale» comme on vend des savons. Derrière cette façade de convenance se cachait aussi du financement politique illégal puisé à même le trésor public.

L’aveu

Quand la fin justifie les moyens, on se permet tout. En cela, le scandale des commandites est indissociable d’un aveu ahurissant livré en 2014 par Jean Chrétien après la défaite du Oui en Écosse. En entrevue avec le Sunday Post l’ex-premier ministre laissait tomber les masques.

À propos du «love-in» fédéraliste tenu à quelques jours du référendum de 1995, tout fier, il lançait ceci: «Dans les derniers jours, j’ai dit au diable les règles et j’ai organisé une énorme rencontre à Montréal où des milliers de personnes sont venues de partout pour envoyer le message à l’effet que nous voulions que le Québec reste avec nous».

«Au diable les règles». Voilà qui résume parfaitement l’ensemble de l’œuvre.

Source : https://www.journaldequebec.com/2016/09/14/detournement-de-democratie

Commentaires

Charles Millar a dit…
Ce qui est encore plus incroyable, c'est qu'il y a des centaines de milliers de Québécois francophones qui continuent de voter pour ce parti. Aux prochaines élections, ce sera certainement encore le cas et le PLC engrangera plusieurs comtés fournis gracieusement par des Québécois ignares et décervelés, près à faire n'importe quoi pour se nuire à eux-mêmes. La nature humaine est si difficile à saisir et à comprendre... Cela fait penser aux fumeurs qui paient de leur poche pour être sûrs de ruiner leur propre santé. Quand comprendront-nous?

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