Les dangers de voter pour Québec Solidaire (QS)

 Joseph Facal dans le JdQ décortique pour vous le chemin tortueux et peu vertueux  de ce parti politique Québec Solidaire (QS)

Joseph Facal écrit :

QS, un parti en voie de modération ?


Un des faits saillants de l’année qui s’achève aura été l’effort de QS pour se présenter sous un meilleur jour

Mais au-delà de l’image, qu’en est-il réellement ?

Faits

Sur le site de QS, on trouve son programme politique et sa plate-forme électorale.

Le programme, c’est la vision à long terme. La plate-forme, ce sont les priorités qui seront mises de l’avant d’ici au prochain scrutin.

Dans son programme, QS dit viser, à long terme, « la socialisation des activités économiques ». Une « certaine place au secteur privé sera maintenue ». Euh...

On dit vouloir « dépasser le capitalisme ». Pas le réformer, le dépasser. Pour aller où ?

Les secteurs miniers et forestiers seraient étatisés.

La semaine normale de travail passerait de 35 à 32 heures... sans perte de rémunération. 

Toute l’éducation, du primaire jusqu’à l’université inclusivement, serait gratuite.

Le pouvoir discrétionnaire des policiers serait limité « à sa plus simple expression », et ils seraient équipés d’armes non létales. 

Une instance gouvernementale serait chargée de « réglementer et de superviser les communications au Québec ». Leur contenu aussi ?

Un Québec souverain négocierait ses frontières avec les Autochtones. QS avalise la partition territoriale.  

La plate-forme, elle, propose de stabiliser les prix des maisons. On peut déplorer l’actuelle flambée, mais on empêcherait l’offre et la demande de jouer ?

On augmenterait « fortement les prestations d’aide sociale ». Souvenez-vous de l’impact de la PCU sur la disponibilité de la main-d’œuvre.

Tout projet de développement nécessiterait une entente signée avec les communautés autochtones, ce qui revient à leur donner un droit de veto.

On veut des « pratiques éducatives anti-oppressives » (?) et la parité hommes-femmes obligatoire pour toutes les candidatures de tous les partis !

QS se dit souverainiste ?  

Selon lui, on élirait d’abord une assemblée de citoyens qui consultera ensuite la population sur ce qu’elle veut.

Le résultat de cette consultation formera le cœur d’une constitution qui serait soumise à un référendum.

Mais si les gens consultés proposent autre chose que la souveraineté, on fait quoi ? 

Si on est souverainiste, on l’assume franchement et on travaille à convaincre le peuple.

Une frange de QS avait aussi applaudi Amir Attaran, pour qui le Québec est gouverné par des « suprémacistes blancs » pratiquant le « lynchage médical » des minorités.

QS est également passé des limitations aux signes religieux proposées par Bouchard-Taylor à une permissivité quasi totale.

Complaisance

Je ne prendrais pas la peine de soulever tout cela si je n’étais pas frappé par le traitement médiatique complaisant dont bénéficie QS.

Non seulement on ne l’interpelle jamais sur ce que je viens d’énumérer, mais on le présente comme en croissance alors que ses appuis stagnent depuis des mois à 13 %.  

Un parti en voie de modération ? Vraiment ?

Source : 

https://www.journaldequebec.com/2021/12/21/qs-un-parti-en-voie-de-moderation

oooOooo

Le danger de voter pour Québec Solidaire

Je suis presque totalement en désaccord avec QS à l'exception de son ouverture pour des signes religieux. De mon point de vue, il est nécessaire de récolter le plus de votes possible pour faire l'indépendance, mais surtout pas en votant QS.

oooOooo

Les nouvelles mesures (restrictions) gouvernementales en date du 20 décembre 2021

https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/sante/documents/Problemes_de_sante/covid-19/mesures-en-vigueur.pdf?1640026794




Commentaires

Charles Millar a dit…
Ce qu'affirme M. Facal fait plaisir à voir. Après avoir compris que le PQ est en danger de mort, il cherche des alternatives. J'ai fait le même parcours. Il y a trois partis indépendantistes au Québec, quatre en comptant Climat-Québec, pâle copie de QS. Il y avait aussi Option nationale, formation qui s'est fondue dans QS et y est devenu un collectif. M. Facal compare QS et le PQ et trouve que le PQ est mieux. Cela peut se comprendre assez facilement, étant donné le parcours de M. Facal, ancien ministre péquiste. À la différence de M. Legault, lui aussi un ancien ministre péquiste, il est ardemment indépendantiste et met son idéal au-dessus des réalités électorales. M. Legault aime le pouvoir et y est revenu de la façon la plus rapide qui soit conforme à des idées, via la formation d'un parti de centre-droite, proche des milieux d'affaires, conservateur mais nationaliste modéré, sous la forme d'un autonomisme rappelant celui de Maurice Duplessis. La CAQ, c'est l'Union nationale, moins le catholicisme. Le PQ, c'est le parti de René Lévesque, social-démocrate et ouvert sur le monde, républicain, puisqu'il aspire à la formation d'une république indépendante, liée au monde nord-américain par des accords commerciaux. M. Facal commence à réaliser qu'il va devoir se détacher du PQ et trouver un autre havre. Il jete un oeil sur QS et le trouve insuffisant, inadéquat, pas l'égal du parti dont il est fier d'être membre. Tout cela est bien normal et compréhensible. Cela montre que QS, après une traversée du désert assez longue, bien plus longue que la lune de miel de la CAQ, commence à être perçu comme une alternative valable au parti au pouvoir. Les Libéraux sont perçus, chez les francophones, comme le parti qui représente les anglophones, le porte-voix des Anglo-Québécois et de plusieurs Néo-Québécois, mais de moins en moins de Franco-Québécois. L'avenir à long terme du Parti libéral du Québec n'est pas aussi brillant que ce qu'espère Mme Anglade. Cette formation deviendra l'équivalent d'un parti politique finlandais, représentant des Finlandais d'expression suédoise, l'ancienne puissance coloniale de ce pays, avant le Grand-Duché qui faisait partie de l'Empire russe. Pour ce qui est du PQ, le nouveau chef fait des efforts louables, mais je doute de plus en plus de ses chances de redonner un nouveau souffle à cette formation abattue par deux référendums perdus, dont un qui a été volé en 1995 par un gouvernement fédéral qui n'a même pas pu observer ses propres règles et qui évite soigneusement, depuis des décennies, de présenter le Canada pour ce qu'il est réellement, soit un royaume britannique.
Anonyme a dit…
M. Millar,
Je me demande où vous voulez en venir avec votre diatribe.
Votre pensée concernant M. Facal est pour le moins bizarre et tordue quand vous écrivez :"M. Facal commence à réaliser qu'il va devoir se détacher du PQ et trouver un autre havre." Ca paraît que vous ne le lisez pas souvent !

D'ailleurs dans un article du 31 mars 2018, il écrivait ceci :
"J’ai longuement conversé avec M. Marissal pendant les années où nous participions tous les deux à l’émission Bazzo.tv.
J’ai du mal à réconcilier son pragmatisme et son réalisme avec le programme de QS, qu’on ne peut que qualifier de délirant si on se donne la peine de le lire."
Anonyme a dit…
Québec Solidaire : des visages à deux faces
Pour ceux et celles qui ne s'en souviendraient pas, les députés de ce parti politique se sont abstenus de voter une motion du PQ concernant l'intégrité territoriale du Québec car, ont-ils dit, c'était pour être solidaires avec les peuples autochtones.
https://www.lapresse.ca/actualites/politique/201904/09/01-5221529-motion-sur-lintegrite-territoriale-du-quebec-qs-sabstient-de-voter.php

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