Les étudiants ayant fréquenté les pensionnats autochtones ne sont pas des "survivants"

Des survivants, eux ?

Est-ce que tous les élèves ayant fréquenté les pensionnats autochtones ont été bombardés comme à Hirochima  et ou Nagasaki ?

Est-ce que tous les étudiants ayant fréquenté les pensionnats autochtones ont été bombardés comme en Palestine (Gaza, Cisjordanie) ? Liban ?

Est-ce que tous les élèves ayant fréquenté les pensionnats autochtones ont été victimes d'un crash d'avion ?

Est-ce que tous les élèves ayant fréquenté les pensionnats autochtones ont été victimes comme ceux et celles du paquebot Titanic ?

Est-ce que tous les élèves ayant fréquenté les pensionnats autochtones ont été victimes des feux de forêts, des ouragans, des tornades ou des inondations ?

Est-ce que tous les écoliers, ayant fréquenté les pensionnats autochtones ont été atteints de la malaria, de la tuberculose, de la picote, du cancer, de la grippe espagnole et d'autres maladies ?

Si vous répondez oui à toutes ces questions c'est que vous êtes de sacrés menteurs.

Tous les étudiants autochtones ayant fréquenté  les pensionnants ne sont pas des survivants, ils ne sont que des élèves ayant fréquenté des pensionats ou des écoles pour autochtones.

ooo

D'ou l'importance des mots

Pierre Allard sur son blog Lettre du Front écrit justement sur l'importance de donner aux mots leurs sens rééls.

Extrait :

Dans son édition du 6 septembre 1968, à la une, le quotidien Le Droit annonçait la disparition officielle des écoles «bilingues», à Ottawa, désormais appelés «écoles françaises» et réservées «aux écoliers francophones». 

Et l'article se donne la peine de définir francophone: «les jeunes qui parlent couramment le français». 

Cela ne pouvait être plus clair: les établissements sont français, les étudiants francophones.

Voir et lire : https://lettresdufront1.blogspot.com/2024/09/le-mot-francophone-un-trou-noir.html