La Grande Marie de l'Incarnation

Renouer le fil de l'Histoire, un article de Christian Rioux à lire
Une chronique de Rioux sur cette grande dame, Marie Guyart dite Marie de l'Incarnation  qui est venue en Nouvelle-France en 1639.

Je ne lis pas les commentaires des abonnés ou des lecteurs des journaux,  la plupart du temps. Mais pour une fois  ce commentaire de Cyril Dionne m'a plu et impressionné. 


Cyril Dionne - Abonné 16 juillet 2021 07 h 31

Le manque dramatique de connaissances historiques de certains « wokes » ne renoue jamais avec la vraie histoire des peuples

En 2021, ceux qui brûlent les églises catholiques présentement sont les mêmes qui ne peuvent pas construire un puit, une technologie qui date de la Rome antique, pour puiser de l’eau. 

Ceux qui accusent les missionnaires de tueries de masse sont les mêmes qui ne comprennent rien à la science des épidémies et encore moins des virus. 

J’imagine qu’il faudra le dire et le répéter plusieurs fois, ce sont les épidémies qui ont fauché les gens sans discrimination dans les années de 1900 à 1920 et ceci partout, que ce soit dans les villes, sur les réserves ou bien dans les pensionnats.

Évidemment aujourd’hui, tous ceux qui ont rapport avec la religion catholique sont peinturés de la même couleur. Il fallait du cran pour venir dans un pays inconnu et essayer de survivre. En terra incognita, on risquait sa vie tous les jours pour découvrir et explorer un territoire qui n’était pas densément peuplé, mais recouvrait des dangers partout. 

Cette haine de soi nous parvient d’une fange anarcho-gauchiste, les « wokes », issue d'une génération biberonnée à l'égocentrisme et à un manque dramatique de connaissances historiques comme nous le relatait hier Jean Thibaudeau dans l’excellent article de Sam Haroun. 

Que voulez-vous, lorsque les prétextes manquent pour nos rebelles sans cause, il faut en inventer pour qu’ils se sentent vivants et que les gens s’aperçoivent qu’ils existent tellement leur feuille de route de leur parcours humain est dénuée d’action concrète et utile pour les autres.

Refaire le passé au présent est aussi logique que d’essayer de réparer le futur, mais ne le dite pas à nos apôtres autoproclamés, détenteur de la seule Vérité immuable et qui prient à l’autel de la sainte rectitude politique. Apprendre les faits qui sont vérifiables et inaliénables de notre histoire, Marie de l’Incarnation oblige, eh bien, cela n’a pas de prix.


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