Demander aux éducatrices de travailler 5 hrs de + par semaine
Quel scandale international que celui de demander aux éducatrices des CPE de travailler 40 heures par semaine ; la normalité pour la majorité des travailleurs, au lieu de 35 heures.
D'après Métiers-Québec, elles seraient 26,300 personnes à travailler dans les CPE en 2014 et 9,100 dans les garderies privées subventionnées toujours pour 2014, pour un grand total de 35, 400 personnes.
Extrait :
1 865 gestionnaires;
plus de 14 500 éducatrices et éducatrices non qualifiés(es) (excluant les RSG);
plus de 5 400 éducatrices et éducatrices qualifiés(es) (excluant les RSG)
plus de 1 000 professionnels(les) (agents-conseils en soutien pédagogiques et agents de conformité);
ainsi que près de 3 500 employés de soutien (aides-éducatrices, préposés, cuisiniers, adjoints administratifs, commis-comptables, secrétaires-com
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Les garderies privées subventionnées employaient près de 9 100 personnes, soit :
950 gestionnaires;
près de 5 200 éducatrices et éducateurs qualifiés(es);
plus de 2500 éducatrices et éducateurs non qualifiés(es);
plus de 260 professionnels(les);
ainsi que plus de 900 employés(es) de soutien.
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Puisque le Québec et les CPE sont en pénurie de main-d'œuvre ajouter 5 heures de plus par personne par semaine équivaudrait à 4,425 personnes de moins à trouver.
Calcul simple basé sur le fait que tous devraient travailler 40 heures par semaine:
35, 400 x 5 heures =177, 000 heures travaillées de plus divisé par 40 heures (semaine normale) = 4, 425 personnes de moins à essayer de trouver.
Si vous pensez que je suis dans les patates, ne vous gênez-pas de me le dire, puisque sur mon blogue, tout est gratuit !
Les dernières offres par le gouvernement aux CPE
(Québec) Les éducatrices des CPE vont gagner dès maintenant 10 % de plus, et jusqu’à 15 % si elles travaillent 40 heures par semaine. Alors que la grève se poursuit, et sans attendre la fin des négociations, le gouvernement Legault leur accorde une « première bonification salariale » à partir du 14 octobre. Un geste rarissime en pleine négociation pour le renouvellement de conventions collectives
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Je doute fort que depuis 2014, le nombre de personnes travaillant dans les réseaux de garderies ait diminué.
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