Est-ce que les médias sont tenus à une obligation de vérité ?

 Puisque le sujet est toujours dans  L'ACTUALITÉ :

Est-ce que les médias tels Radio-Canada, TVA, RDI et autres sont obligés de par la loi de donner des informations basés sur la vérité ? Pas du tout ! Ils peuvent y aller de demi-vérité ou tout ce qui avoir l'air de vérité. Qui aurait dite cela ? La Cour Suprême du Canada. (Voir Pierre Trudel dans un article de 2015 intitulé : Est-ce que les médias sont tenus à une obligation de vérité ? 

Prenez par exemple cette soudaine tempête qu'ils se sont eux-mêmes créée à propos des pensionnats autochtones.

Un article de La Presse fait état en 1991, que les OMI s'étaient excusés pour leurs rôles dans les pensionnats autochtones. Est-ce que les médias Québecor ou Radio-Canada ou les autres médias francophones en ont parlé ? Pas du tout !

Le Pape ne s'est pas encore excusé, selon les médias. Pourtant en 2009, le Pape Benoît XVI a exprimé ses regrets. S'est-il excusé "officiellement"  ? Prudent et méfiant, il ne l'a pas fait, car avec des excuses officielles viennent ensuite des demandes de compensations financières.

Est-ce que les médias ont mentionnés, dans leurs reportages, que depuis 1981, donc depuis plus de 40 ans, que ce sont les autochtones de Cowesssess qui avaient la totale responsabilité de la gestion de ces pensionnats ? Non ! Encore là les médias ont escamotés cette partie de la vérité ! 

Des découvertes qui n'en sont pas 
Les autochtones connaissaient bien avant aujourd'hui, l'existence des sépultures non-marqués car la commission vérité et réconciliation en avait parlée dans son rapport 2008-2015.
Il ne faut pas oublié que depuis 1981 ce sont les autochtones de la bande Cowessess qui ont gérés ces pensionnats jusqu'en 1997 et qu'ils ont faits démolir en 1999. 

Visages pâles et langues fourchues
Est-ce que leurs journalistes vont au-delà de la rhétorique des chefs autochtones en posant des questions comme celle-ci : Est-il vrai que des autochtones étaient forcés de dire qu'ils étaient maltraités dans ces pensionnats alors que c'était le contraire ? Car dire du bien des pensionnats pouvait leurs faire perdre de l'argent...

Les médias sont en compétition les uns contre les autres. Ils le sont pour capter l'attention de leurs lecteurs et pour faire la promotion de leurs propres valeurs qui sont la plupart du temps athées. Et par dessus tout pour des côtes-d 'écoutes qui amènent de l'argent à leurs propriétaires !

Commentaires

Charles Millar a dit…
J'ai été journaliste pendant treize ans et je peux affirmer qu'un vrai journaliste n'écrira que ce qui lui semble vrai et véridique. Un vrai journaliste n'écrira jamais quelque chose qu'il sait être faux. Toutefois, l'humain étant faillible, ce que l'un (l'auteur) croit vrai peut sembler moins vrai ou non-vrai à un autre (le lecteur). De même, le journaliste à beau devoir vérifier, revérifier et contre-vérifier la véracité de ses informations, une erreur, une mauvaise appréciation des choses, une nuance insuffisante, voire une opération délibérée de désinformation, est toujours quelque chose qui demeure possible, malheureusement.
P.A. Beaulieu a dit…
J'ai six années d'expérience en animation radiophonique (pour le show du matin), dans une petite station du Nord de la Gaspésie. J'ai toujours clairement indiqué à l'auditoire que je jouais dans la radio d'opinions et que je n'avais aucune prétention (ni intention) de présenter l'actualité de manière objective, et que je laissais au journaliste affecté au bloc d'informations. J'ai toujours laissé la possibilité aux gens ayant des opinions divergentes de communiquer avec moi pour donner leurs impressions en ondes.

Combien de fois me suis-je fais lancer par des gens que je me devais d'être neutre et bla bla bla (notamment par le député péquiste de Matane, qui ne tolère absolument pas la moindre critique à son endroit) alors qu'il est évident que dans tous les médias, des biais évidents se produisent?

Les pires en la matière sont les journalistes et animateurs de Radio-Canada, qui vantent leurs mérites, alors que leurs biais sur tellement de sujets sont clairs comme de l'eau de roche, notamment en ce qui a trait à la question des "changements climatiques" ou bien tout ce qui touche les points de vue plus conservateurs, plus à droite (sans pour autant être à l'extrême) sur les questions politiques et sociales.

Le pire dans tout ça est que Radio-Canada est financé par le public. C'est l'organisation médiatique canadienne qui a le plus l'obligation de présenter son information de manière objective, en laissant à des intervenants de diverses tendances la possibilité de se faire entendre. Or, ce n'est pas le cas... Nommez-moi un seul animateur de Radio-Canada ayant une vision conservatrice de divers sujets. Il n'y a pas d'équivalent à un gars comme Rex Murphy, de CBC, dans les bureaux francophones de la société d'État.

Pour ce qui est de TVA/Québecor, il est clair qu'il y a de la putasserie, mais dans ce cas, on a affaire à une organisation privée, tout comme c'est le cas avec des journaux comme Le Devoir.

Je crois que le nerf de la guerre est de faire en sorte que notre système scolaire stimule chez un maximum de jeunes le développement d'un réel sens critique, d'une capacité d'analyse, mais encore là, ce n'est pas le cas : tout comme dans les médias, notre système scolaire a la tête qui penche nettement vers la Gauche et la défense d'un système socialiste étatiste.

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