Poutine dans la propagande
Hier, 25 février 2022, on y voit de la propagande bien de chez-nous
Quand sept individus payés pour écrire des textes d'opinions tirent tous dans la même direction, c'est à bien y penser de la propagande.
Dans le Journal de Québec (aussi dans le Journal de Montréal) un article d'opinions de Mario Dumont avait comme titre : "POUTINE ; L'IMPUISSANCE DE L'OCCIDENT"
L'article de son collègue Normand Lester, quant à lui, avait pour en-tête : "POUTINE EST PARTI POUR LA GLOIRE".
Josée Legault y allait de "SORTONS L'UKRAINE DES GRIFFES DE POUTINE"
De Richard Latendresse : "ÊTRE MENÉ PAR LE BOUT DU NEZ"
Denise Bombardier décide pour nous : "POUTINE NOTRE ENNEMI À TOUS"
Philippe Léger y va avec : "C'EST NOTRE LIBERTÉ QU'ON ATTAQUE"
Luc Laliberté écrit : "PAS DE DEMI-MESURE POUR POUTINE"
---
D'autres "influenceurs" de ce journal avaient écrits auparavant sur le même sujet.
D'ailleurs Normand Lester avait écrit quelques jours auparavant un article sur le Bataillon d'Azov d'Ukraine une milice d'extrême-droite de tendance néo-nazi
oooOooo
Vous vous demandez pourquoi il n'y a pas de démocratie en Russie, sachez que l'Otan et la communauté internationale l'ont tué dès 1991 en trahissant Gorbatchev à qui on avait promis de ne pas faire entrer les pays de l'ex URSS dans l'OTAN.
La preuve nous est fournie par le diplomate Roland Dumas
Extraits :
A l'occasion d'un entretien publié le 13 février sur le site Les Crises, l'ancien chef de la diplomatie française Roland Dumas est revenu sur le sujet, rappelant avoir lui-même participé aux discussions auxquelles se réfère la Russie.
Alors ministre français des Affaires étrangères, Roland Dumas a en effet participé en 1990 aux tractations en amont du traité de Moscou, qui portaient en premier lieu sur la réunification de l'Allemagne, et au cours desquelles ont également été abordées les considérations générales visant à mettre un terme définitif à la guerre froide.
(...)
«On voulait surtout éviter un retour de la guerre froide», témoigne aujourd'hui l'ancien haut diplomate. Selon lui, la délégation de l'URSS avait à l'époque soumis deux requêtes majeures auprès de ses alliés occidentaux : l'une portait sur l'entretien des monuments à la gloire de l'armée soviétique après le départ de ses troupes ; l'autre portait sur un engagement occidental sur le fait qu'«il n'y ait pas de déplacement des troupes de l'OTAN dans les régions du pacte soviétique qui [devaient] être désarmées».
«Cette discussion a eu lieu, d'abord parce que les Russes l'ont demandée [et] parce que nous l'avons soutenue : moi le premier, les Américains aussi, et les Allemands évidemment», explique alors l'ancien haut diplomate
Source : https://vigile.quebec/articles/cette-discussion-a-eu-lieu-dumas-sur-la-promesse-occidentale-de-non-extensio
Catégories : Actualités, Politique Canadienne, Politique Internationale, Politique Québécoise, Propagande
Commentaires
https://m.youtube.com/watch?v=5zXeIBIpXfc&t=0s
Coach Red Pill, dont le vrai nom est Gonzalo Lira, est né au Chili et a connu l'époque où Pinochet était au pouvoir. Il a immigré aux USA, puis il a déménagé en Ukraine. Il habite Kharkov. Sa femme et ses deux enfants sont ukrainiens.
Il est demeuré bloqué à Kiev, où il se trouvait au début du conflit pour une question de permis de séjour, alors il a dû habiter dans un hôtel, où il a croisé des journalistes occidentaux. Il s'est fait foutre dehors dudit hôtel, étant accusé d'être pro Poutine, mais il a réussi sans grandes difficultés à prendre un train vers Kharkov.
Que ceux et celles qui comprennent suffisamment l'anglais prennent le temps de l'écouter. Non, le gars n'est pas pro russe, pas plus qu'il n'est pro ukrainien. Il tente simplement d'exposer les faits tels qu'ils sont.