Que vaut la parole du chef François Legault et les promesses de la caq ?

 En 2011, il se tétait un poste de premier ministre pour un seul mandat de quatre ans avait-il dit. 

Le cofondateur de la Coalition pour l'avenir du Québec François Legault propose de créer un parti politique qui, s'il est élu, quittera le pouvoir après un seul mandat.

«Ne venez pas là pour faire une longue carrière politique avec moi. On s'en va là pour faire un mandat, et on ne regarde pas les sondages, et on n'est pas là pour se faire élire »

-François Legault en août 2011

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Selon le PQ :

Rappelons que la CAQ compte à son passif de nombreuses promesses qu’elle n’a pas tenues. De celles-ci, au-delà du 3e lien autoroutier abandonné 6 mois après le scrutin d‘octobre dernier, 10 sont capitales pour le Parti Québécois.  

  1. Redonner 1,5 G$ de trop-perçus d’Hydro-Québec : une promesse importante de la CAQ lorsque dans l’opposition, un recul embarrassant lorsqu’au pouvoir.
    Le Parti Québécois propose de redonner les trop-perçus sous forme de bons d’épicerie aux personnes et familles qui en ont besoin. Cette aide serait modulée en fonction du revenu. 562$ pour une famille de moins de 100 000$, et 350$ pour une famille de 101 000 à 160 000$. Cette aide serait entièrement financée par la remise du 1,5 milliard de dollars restant des trop-perçus d’Hydro-Québec que la CAQ n’a toujours pas remis.
  2. Réformer le mode de scrutin : un engagement abandonné qui cause une distorsion démocratique historique donnant au gouvernement 72% des députés avec seulement 41% des voix.
  3. Réparer les écoles vétustes : la CAQ promettait « les plus belles écoles du monde », pourtant, le plafond de certaines écoles tombe sur les élèves et la qualité de l’air demeure un enjeu. Alors qu’on promettait de réduire le taux de vétusté des écoles, il a augmenté et se situe maintenant à 61%.
  4. Ramener l’attente aux urgences à 90 minutes : le temps d’attente est actuellement de 4h56 en moyenne.
  5. Mettre fin aux nominations partisanes : une promesse phare qui met en lumière l’éthique à modalité variable de la CAQ. La CAQ, au début de son premier mandat, avait même promis que ce serait la première loi qu’elle adopterait ! « Il faut que le gouvernement arrête de donner des jobs à ses chums ! » disait Simon Jolin-Barrette. Près d’une quinzaine de « chums » de la CAQ ont été nommés à des postes-clés depuis.
  6. Mettre fin au déclin du français : François Legault promettait que le projet de loi 96 serait suffisant pour mettre fin au déclin du français. Il traita « d’extrémistes » ceux qui voulaient des mesures plus costaudes. Dès les lendemains de l’élection de 2022, la CAQ affirmait le contraire en mettant en place un groupe d’action pour trouver des actions afin de freiner le déclin du français. Elle affirmait que les mesures en place ne seraient pas suffisantes. Pourtant, c’est ce même gouvernement qui nous disait le contraire à peine quelques semaines auparavant.
  7. Implantation de maternelles 4 ans partout : l’objectif, discutable, et la concurrence avec les CPE plombent toujours cette promesse faite en 2018. Rappelons que le premier ministre a mis en jeu son siège dans ce dossier.
  8. Seuil d’immigration : après avoir voulu descendre le seuil à 40 000, François Legault affirmait durant la dernière campagne que de dépasser 50 000 serait « suicidaire ». La CAQ souhaite dorénavant augmenter à 70 000 les seuils d’immigration.
  9. Construction de logements sociaux : En campagne électorale, la CAQ avait promis d’injecter 1,8 milliard de dollars dans la construction de 11 700 logements abordables durant son mandat. Le dernier budget n’en prévoit désormais que 6 650 au cours des cinq prochaines années, y compris ceux déjà annoncés. Après avoir nié pendant 4 ans la crise du logement, la CAQ se traîne les pieds.
  10. « Gros gains » face au gouvernement fédéral : la réalité a rattrapé la CAQ, qui se bute à une vingtaine de refus du gouvernement fédéral. La totalité de son « nouveau projet pour les nationalistes du Québec » a été balayé du revers de la main par le fédéral. Les pouvoirs en immigration étaient une question de « survie pour la nation », mais le gouvernement fédéral a refusé en moins de 24h.

En ce 28 septembre 2023, il veut se téter un 3ième mandat.

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