Darwin, la sélection naturelle et la Covid-19
Force est de constater que l’espèce humaine est présentement soumise à un nouvel élément de sélection naturelle infectieuse, comme l’ont précédemment été (i) la peste noire, provoquée par la bactérie Yersinia pestis (entre 75 et 200 millions de morts; 1347-1352), (ii) la grippe espagnole, provoquée par le virus de la grippe A (H1N1) (entre 20 et 100 millions de morts; 1918-1919), et (iii) le syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA), provoquée par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) (32 millions de morts; 1981-maintenant).
Sous cette pression, les individus portant les traits (immunitaires) qui leur confèrent une protection survivront, se reproduiront et assureront une descendance porteuse de ces traits et résistante à cet élément, alors que d’autres individus dépourvus de ces traits, plus faibles ou plus vulnérables en décéderont. La réalité de la sélection naturelle est brutale.
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