Le Ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, offusqué


(Twitter . Il y a 18 heures le calcul entre le moment de la capture d'écran prise à 10 h15 en ce 11 mars 2021)

1- Dubé  dit sur Twitter que "tous les vaccins que nous administrons sont efficaces"
Efficaces oui mais pour qui ?
Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), les vaccins de Moderna et de Pfizer-BioNTech auraient une efficacité d'environ 80 %, tant chez les résidents des CHSLD que chez les travailleurs de la santé, et ce, après une seule dose. Chez les aînés, il faut par contre 21 jours pour atteindre ce taux de 80 %, contrairement à 14 jours pour les travailleurs de la santé.

1a-Sur le site de Santé Québec, on dit dans la section Pourquoi se faire vacciner que c'est pour nous empêcher d'avoir la forme grave de la maladie....
2-Dubé : "J'invite tous les Québécois à se fier à nos experts...."
Où étaient-ils vos experts en mars, avril et mai 2020 pendant que mouraient des centaines de personnes au Québec ?

Le Ministre de la Sa nté du Québec, Christian Dubé, peut bien s'offusquer de la position prise par la Conférence des Évêques Catholique du Canada (CECC) concernant l'utilisation des morceaux d'enfants à naître pour faire de la recherche pour des vaccins ou toutes autres recherches, mais qu'en est-il sur ses connaissances sur le sujet ?

Est-il au courant,  ce Ministre, que déjà en mai 2020, la Conférence des Évêques avait envoyée une lettre à Trudeau lui demandant de ne faire circuler au Canada des vaccins issus des lignées expérimentées avec des morceaux d'enfants à naître ?

Un extrait de cette lettre
Les candidats vaccins à la COVID-19 qui sont inacceptables sur le plan éthique sont produits en utilisant des lignées cellulaires humaines telles que PER.C6 et HEK 293, qui sont issues d’une IVG1,2 . Nos objections éthiques ont trait à l’utilisation de ces lignées issues d’IVG, qui implique à la fois la destruction et l’exploitation de vies humaines uniques3 .

La fabrication ultérieure de vaccins à partir de lignées cellulaires éthiquement contaminées de la sorte manifeste un profond manque de respect pour la dignité de la personne humaine. Les gouvernements doivent veiller à ce que les vaccins qui seront mis en circulation contre la COVID-19 ne causent pas de dilemme éthique aux Canadiennes et aux Canadiens.

Heureusement, de nombreux vaccins en cours de développement ne soulèvent pas de doutes éthiques. On en trouve un excellent exemple au Canada dans le vaccin développé par le D r Wilfred Jefferies à l'Université de Colombie-Britannique : il utilise l'ARNm autoamplifié, entièrement fabriqué dans un tube à essai sans cellules ni tissus, selon un courriel du 11 mai 2020 de David Prentice, Ph. D., de l'Institut Charlotte-Lozier (DPrentice@lozierinstitute.org). Les références suivent les signatures au bas de la présente.

https://www.cccb.ca/wp-content/uploads/2020/11/lettre-vaccin-COVID-19-21-mai-2020.pdf

Un autre lettre envoyée en 2020
https://www.cccb.ca/wp-content/uploads/2020/12/2020_12_02_Letter-to-the-faithful-on-Vaccines_French.pdf

***
On sait que des Ministres du gouvernement Legault souffrant d'athéisme paniquent dès qu'ils en ont l'occasion.
C'est pourquoi cette dernière note de la Conférence des Évêques qui pourrait atténuer leur souffrance :

Note de la CECC sur des préoccupations éthiques relatives aux vaccins contre la COVID-19 autorisés jusqu’à maintenant
La décision de recevoir un vaccin contre la COVID-19 relève de la conscience personnelle; elle se prend en consultation avec son médecin ou avec un professionnel de la santé. 

Décider de se faire vacciner, en particulier dans le contexte de la pandémie actuelle, peut être un acte de charité qui tient compte de la nécessité de se soucier des autres. 

La CECC fait sien l’appel du Saint-Siège1 et demande de nouveau aux gouvernements de « faire en sorte que les vaccins contre la COVID-19 ne créent pas de dilemme éthique pour les Canadiens », ce qui ne pourra que favoriser l’acceptation du vaccin dans l’ensemble de la population et mieux servir le bien commun de la société canadienne. 

Le fait que Santé Canada a récemment autorisé les vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson contre la COVID-193 incite des catholiques à se demander s’il est moralement acceptable de recevoir des vaccins dont le développement, la production ou l’expérimentation clinique ont comporté l’utilisation de lignées cellulaires dérivées de l’avortement. 

Ces questions sont importantes, car elles concernent le caractère sacré de la vie humaine et sa dignité intrinsèque. 

Les vaccins Moderna et Pfizer déjà autorisés au Canada n’utilisent pas de lignées cellulaires dérivées de l’avortement pour leur développement et leur production; cependant, pour certaines procédures d’expérimentation clinique, les fabricants ont fait usage de lignées cellulaires non éthiques. 
Ces deux vaccins actuellement disponibles au Canada sont néanmoins moralement acceptables pour les catholiques, car le lien avec l’avortement est extrêmement minime. (...)

 « Il est donc demandé aux sociétés pharmaceutiques et aux agences gouvernementales de santé de produire, d’approuver, de distribuer et de proposer des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience, ni pour les travailleurs de la santé ni pour les vaccinés eux-mêmes. »  

Contrairement à ces deux premiers vaccins, les vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson utilisent des lignées cellulaires dérivées de l’avortement dans leur développement, leur production et leurs essais cliniques. 
La Congrégation pour la doctrine de la foi établit une distinction entre les obligations morales des personnes qui mettent au point les vaccins et le devoir de celles qui les reçoivent. 

La Congrégation assure les catholiques que « lorsqu’on ne dispose pas de vaccins contre la Covid-19 éthiquement irréprochables… il est moralement acceptable de recevoir des vaccins contre la Covid-19 qui ont utilisé des lignées cellulaires dérivées de fœtus avortés à l’étape de la recherche et de la production ». 

Par conséquent, si l’on a le choix entre différents vaccins, il faut toujours préférer et choisir le vaccin le moins lié à des lignées cellulaires dérivées de l’avortement, lorsque c’est possible. Ce qui veut dire, compte tenu du choix de vaccins actuellement approuvés au Canada, que si on avait le choix, il faudrait choisir de recevoir le vaccin Moderna ou Pfizer plutôt que le vaccin AstraZeneca ou Johnson & Johnson. 

Mais si l’on ne peut choisir le vaccin qu’on reçoit, le vaccin AstraZeneca ou le vaccin Johnson & Johnson (ou tout autre vaccin contre la COVID-19 qui serait officiellement autorisé) « pourront être utilisés en toute bonne conscience en sachant que l’utilisation de ces vaccins ne constitue pas un geste de coopération formelle à l’avortement ». 
(Veuillez noter que l'utilisation de caractère gras et le soulignement sont de l'auteur de ce blogue)

Par conséquent, s’il est possible dans un milieu donné ou une région locale de choisir un vaccin, Pfizer et Moderna seraient recommandés à ce stade-ci. 

Cependant, lorsqu’un choix n’est pas fourni ou qu’il est particulièrement difficile d’avoir recours à ces dits vaccins, dans le contexte d’urgence sanitaire rien n’empêche moralement quiconque en bonne conscience de recevoir les vaccins AstraZeneca ou Johnson & Johnson ou d’autres qui peuvent éventuellement être approuvés qui auraient été développés, testés et produits de la même manière. 
Le 9 mars 2021 

Veuillez aussi noter qu'en cliquant sur https://www.cccb.ca/wp-content/uploads/2021/03/CCCB-Statement-on-COVID-19-Vaccine-Choice-9-March-2021-FR.pdf pour trouver les les hyperliens et les sources.

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