Crise du logement : suspendre l'immigration pendant 2 années

Les municipalités se lamentent pour avoir plus d'argent du gouvernement pour faire construire plus de logements alors que la solution pour contrer la pénurie de logements (qu'elles n'osent d'aborder de peur des réactions wokes),  serait d'arrêter totalement pendant au moins 2 ans l'immigration et de mettre un frein en réduisant l'afflux à 35 000 personnes pendant les 3 années suivantes.
C'est l'unique moyen, méthode, façon de donner le temps au temps et à la construction de souffler un  peu.

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Pendant que le gouvernement Legault soutient que la capacité d’accueil du Québec est de 50 000 nouveaux arrivants par année, le nombre d’immigrants temporaires acceptés sur le territoire continue d’augmenter, sans grand bruit. Les plus récentes données suggèrent qu’ils sont désormais plus de 300 000 dans la province.

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La crise du logement, qui se traduit par des maisons inabordables, une pénurie de logements et des loyers hors de contrôle, empirera en 2023, prévient le Mouvement Desjardins, dans une publication récente.

Les loyers augmenteront de 10 %

Du côté locatif, ce n’est pas plus joyeux, prévient-on. Le taux d’inoccupation des appartements, actuellement à 1,7 % à l’échelle du Québec, s’approchera du 1 % en 2023. « Aucune région n’est épargnée par la pénurie de logements locatifs », souligne-t-on dans le document.


Les raisons du déséquilibre sont connues : demande forte avec l’immigration, difficulté pour la génération montante d’accéder à la propriété et offre insuffisante de nouveaux logements. La construction d’appartements qui a baissé de 10 % en 2022, par rapport à 2021, baissera encore de 20 % en 2023, comparativement à l’année dernière.

Desjardins ne prévoit plus que 32 000 nouveaux logements en 2023 au Québec, alors qu’il y a deux ans, il s’en était construit près de 47 000. Source : La Presse

Commentaires

P.A. Beaulieu a dit…
Mon humble avis ici, à titre de gars qui loue des logements en Gaspésie depuis 2007...

Je ne dis pas que la crise du logement est fictive. En effet, il y en a une.

Cependant, certains facteurs ne sont jamais mentionnés par les médias quand on parle de cette crise, à commencer par le fait que parce que l'offre est moindre, des "indésirables" sont plus facilement mis de côté par les proprios, et il y a l'achat de propriétés secondaires par des boomers, et l'achat d'autres propriétés par des investisseurs du AirBNB qui jouent un rôle.

À mon avis, il faudrait une Régie du logement plus rapide à traiter les causes entre des proprios et des locataires, pour régler à la base le problème, du moins en partie.
Merci M. Beaulieu,
Il est certain que la crise du logement est déterminée par plusieurs causes dont vous avez fait mention. L'attrait pour des maisons avec vue sur le St-Laurent ou sur le lac en attirent plus d'un et pas seulement des boomers. Ceux et celles qui font du télétravail peuvent le faire un peu partout, en Gaspésie, aux ïles-de-la-Madeleine et même au Costa Rica !

On pourrait ajouter au phénomène, l'explosion des familles monoparentales qui multiplient par deux la demande et commes vous l'avez mentionné, les proprios qui sont aussi aux prises avec des locataires indésirables (des malpropres et des irresponsables qui détruisent tout).

Il va falloir toute une révolution si un gouvernement réussit à faire bouger la Régie du Logement.

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