Pascal Bérubé du PQ a un brin de méfiance envers le nationalisme économique de Sabia

Michael Sabia est aussi un québécois, -François Legault, le caquiste.

Justin Trudeau aussi est un québécois né en Ontario. Celui-ci ne pense pas en québébois mais en canadian qui est chez-lui en Colombie-Britanique plutôt qu'au Québec.

Pour ce qui est de Michael Sabia
À la tête de la Caisse de dépôt et placement du Québec de 2009 à 2020, M. Sabia a notamment lancé le projet du Réseau express métropolitain. Il a ensuite occupé le poste de directeur de la Munk School of Global Affairs & Public Policy de l’Université de Toronto, avant d’être nommé sous-ministre au ministère des Finances de Chrystia Freeland, à Ottawa.
-JdQ

De toutes évidences, le sous-ministre de Chrystia Freeland n'a pas réussi à la contrôler, la dette du Canada  est maintenant de 1291 milliards de dollars.

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Bilan mitigé de Michael Sabia à la tête de la Caisse

PHOTO D’ARCHIVES, MARTIN ALARIE
Michael Sabia lors de la conférence de presse, en mai, sur Otéra, où quatre dirigeants ont été limogés pour s’être placés en situation de conflits d’intérêts.


MICHEL GIRARD
Mercredi, 13 novembre 2019 05:00 MISE À JOUR Mercredi, 13 novembre 2019 05:00

Du règne de Michael Sabia à la tête de la Caisse de dépôt et placement du Québec, je retiens l’excellente performance du portefeuille, l’internationalisation de la Caisse, l’achat de trains indiens pour le REM, la non-protection de RONA, la place des paradis fiscaux, la saga Otéra.
À LIRE AUSSI - Québec a été pris de court par le départ de Sabia

Commençons par les fleurs.
Le grand patron de la Caisse, Michael Sabia, a un sens du timing hors du commun. Il est arrivé à la Caisse lorsque les marchés boursiers étaient à leurs creux, en mars 2009, et il annonce son départ lorsque les marchés sont à leur zénith.

Ce super timing lui permet d’afficher à titre de gestionnaire du « bas de laine » des Québécois l’une des meilleures performances parmi les PDG qui se sont succédé depuis la création de l’institution, en 1965.

De 2009 à 2018, la Caisse a enregistré un rendement annualisé de 9,2 %. Ce rendement annualisé devrait même augmenter davantage cette année en raison de la forte hausse des marchés financiers en 2019, laquelle hausse varie de 17 à 28 % selon les grands indices boursiers.

Sous la férule de Michael Sabia, l’actif du portefeuille de l’institution a presque triplé de volume jusqu’à maintenant, passant de 118 milliards $, fin 2008, à 327 milliards $, fin juin 2019. À moins d’une correction surprise d’ici la fin décembre, l’actif de la Caisse grossira encore de quelques dizaines de milliards $.

On se souviendra également de M. Sabia pour avoir grandement transformé le portefeuille de la Caisse en misant énormément sur l’international. Il en est d’ailleurs excessivement fier.

« Au 31 décembre 2009, 64 % de l’actif de la Caisse était investi au Canada. 

Au 31 décembre 2018, cette proportion avait été inversée puisque 64 %, représentant 220 G$ de l’actif de la Caisse, était exposé à la croissance des marchés mondiaux », indique la Caisse dans le communiqué annonçant le départ de Michael Sabia en février prochain.

CONSÉQUENCE

La mondialisation du portefeuille a eu pour effet de faire perdre du poids au Québec inc. dans le gigantesque portefeuille de la Caisse.

Le poids du Québec inc. a baissé de quelque six points de pourcentage au cours des cinq dernières années, passant de 26,9 %, en 2013, à 20,6 %, en 2018.

De 2013 à 2018, l’actif de la Caisse au Québec a augmenté de 18,6 %, à 63,8 milliards $, alors que l’actif global du portefeuille de la Caisse bondissait de 54,7 %, à 309,5 milliards $.

DES GAFFES
Encore aujourd’hui, je n’en reviens pas de voir à quel point Michael Sabia a gaffé en décidant d’acheter des trains indiens pour son super Réseau express métropolitain (REM), au lieu de miser sur les trains fabriqués par des gens d’ici, comme c’est le cas à La Pocatière avec l’usine de Bombardier.

Faire rouler des trains fabriqués en Inde sur le REM que l’on finance entièrement avec les impôts et les épargnes des Québécois, c’est faire preuve d’un manque de jugement.

L’autre triste souvenir que je vais garder du règne de Michael Sabia, c’est sa décision de donner le feu vert à la vente de RONA à l’américaine Lowe’s. Avant même de déposer son offre d’achat, la haute direction de Lowe’s voulait obtenir la bénédiction de M. Sabia. Ce qu’elle a obtenu, la Caisse s’engageant à déposer son gros bloc d’actions.

Aujourd’hui, on assiste à la déconstruction de RONA, qui, en tant que filiale de Lowe’s, se bat pour assurer sa survie à l’intérieur de la multinationale.

PIÈTRE GOUVERNANCE
Autre épisode qui a causé beaucoup de soucis au PDG de la Caisse : la saga Otéra Capital.

À la suite de l’enquête interne que la Caisse a déclenchée sur sa filiale Otéra Capital après avoir pris connaissance des faits troublants révélés par notre Bureau d’enquête, quatre dirigeants d’Otéra ont été limogés pour s’être placés en situation de conflits d’intérêts.

Les pratiques en matière d’éthique, de gouvernance et de gestion des risques chez Otéra laissaient à désirer.

L’OPACITÉ
Dans le dessein d’augmenter le rendement du portefeuille... pour le bien de ses déposants, c’est-à-dire NOUS, les Québécois, la Caisse nage dans les paradis fiscaux !

En effet, lors des cinq dernières années, la Caisse y a beaucoup augmenté sa présence.

Au 31 décembre dernier, elle y détenait des placements pour une valeur d’environ 30 milliards $, soit 2,5 fois la valeur détenue en 2013.

Et dire que Québec et Ottawa pourfendent les entreprises qui utilisent les paradis fiscaux !
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