La Russie va t-elle attendre les livraisons de F-16 et de F-35 à l'Ukraine avant d'attaquer ?

L'industrie militaire US en amour plus que jamais avec Zelensky

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Radio-Canada

Le président des États-Unis a accordé vendredi son « soutien à une initiative commune visant à entraîner des pilotes ukrainiens sur des avions de combat de quatrième génération, y compris des F-16 », a déclaré un haut responsable de la Maison-Blanche, en marge du sommet du G7 qui s’est ouvert au Japon.

Il s’agit d’un pas important dans le soutien militaire aérien fourni par l'Occident aux forces ukrainiennes, dont les dirigeants réclament depuis des mois des chasseurs modernes de type F-16 pour reprendre le contrôle de l'espace aérien des zones occupées par les Russes et pour soutenir la progression des forces terrestres.

Il n’est toutefois pas question d'envoyer immédiatement de tels avions sur le champ de bataille. Plusieurs étapes restent encore à franchir.

Pendant que l'entraînement se déroulera ces prochains mois, notre coalition de pays participant à cet effort décidera quand fournir des avions, combien [d'appareils seront offerts] et qui les fournira, a précisé le porte-parole de Washington.

Il s'agit d'un changement important dans la politique de l'administration Biden qui s'était déclarée catégoriquement contre la livraison de chasseurs F-16 aux Ukrainiens en janvier dernier.

Aujourd'hui, la Maison-Blanche, sans s'engager à livrer des avions elle-même aux Ukrainiens, s'est dite ouverte à ce que d'autres pays le fassent.

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Ze question ?

La Russie va t-elle attendre les livraisons de F-16 et de F-35  à l'Ukraine avant d'attaquer ? Car la meilleure défensive, c'est d'attaquer avant que l'autre le fasse...

La volonté ukrainienne de récupérer la Crimée constitue une «menace directe» pour la Russie

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Chrystia Freeland est dangereuse, voici pourquoi :

Extrait de l'aut'journal

S’il faut en croire le Globe & Mail, la ministre des Finances Chrystia Freeland est au poste de commande dans la campagne de soutien militaire à l’Ukraine. Elle préside, en sa qualité de vice-première ministre, le comité où siègent le chef d’État-major de l’armée canadienne, le général Wayne Eyre, la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly, la ministre de la Défense Anita Anand et Janice Charrette, la greffière du Conseil privé.


Le premier ministre Justin Trudeau a été écarté, tout comme dans l’affaire Meng Wanzhou où Chrystia Freeland a rejeté toutes les solutions proposées, entre autres par Jean Chrétien, et a montré beaucoup de détermination à envenimer les relations du Canada avec la Chine.
La va-t-en-guerre Chrystia Freeland est la porte-parole du puissant lobby ukrainien au sein du cabinet. Née en Alberta de parents ukrainiens, elle s’est signalée, avant d’entrer en politique fédérale, par son activisme antirusse au point d’être déclarée « persona non grata » en Russie.


Aujourd’hui, elle veut que le Canada réponde favorablement aux demandes d’aide militaire du gouvernement ukrainien. Déjà, Ottawa renouvelle à chaque six mois la mission de 200 militaires canadiens chargés d’entraîner des militaires ukrainiens. Maintenant, Kiev demande de l’armement et l’application de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.


Depuis 2014, le Canada a accordé une aide militaire de 700 millions $ à l’Ukraine et il vient d’adopter une aide « économique » de 120 millions $ supplémentaires. Le général à la retraite Michael Day, qui a dirigé le Commandement des Forces d'opérations spéciales du Canada, a déclaré que cet argent pourrait permettre à l’Ukraine de libérer des fonds pour l’achat d’armements. Ajoutons que, dernièrement, la frégate HMCS Montréal de la Marine royale canadienne a appareillé pour la Méditerranée et la mer Noire.
(...)
Une promesse brisée
On a beaucoup commenté les propos du président Joe Biden qui laissaient entendre qu’« une incursion mineure » de la Russie en Ukraine n’engendrerait pas une riposte de grande ampleur parce que l’Europe serait divisée. Ces propos ont été qualifiés d’« ambigus » prononcés par un président « confus », mais il n’est pas exclu que cela ait été un piège tendu à Poutine. 

Rappelons-nous que les États-Unis avaient tendu un piège similaire à Saddam Hussein, par l’intermédiaire de leur ambassadrice April Glaspie qui avait laissé entendre que les États-Unis n’interviendraient pas s’il envahissait le Koweït. On connait la suite.
De nombreux articles dans les médias ont rappelé que le sénateur d’État américain James Baker s’était engagé auprès de Michaël Gorbatchev qu’en échange d’une Allemagne réunifiée membre de l’OTAN, il n’y aurait pas d’élargissement d’« un pouce » de l’Alliance atlantique vers l’Est. 

Une promesse brisée. Elle s’est élargie de plus de 1 000 kilomètres vers l’Est. Les États-Unis qui, en vertu de la Doctrine Monroe (1823) condamnent toute intervention européenne dans les « affaires » de tout le continent américain sont bien mal placés pour reprocher à la Russie, qui a été envahie par Napoléon et Hitler à travers les plaines de l’Ukraine, de vouloir protéger ses frontières.
Lire l'article en entier sur l'autjournal

Un autre article très intéressant sur le même sujet par Pierre Dubuc de l'AutJournal


Extrait : La vraie question est : qui provoque qui? Un article de l’édition septembre/octobre 2014 de la revue Foreign Affairs répond à cette question en remettant à l’endroit ce qui est à l’envers.
Foreign Affairs n’est pas une publication à la solde de Moscou. C’est, au contraire, une des plus vénérables institutions traitant de la politique étrangère de la classe dirigeante américaine.


Dans un article intitulé « Why the Ukraine Crisis Is the West’s Fault », John J. Mearsheimer, professeur à l’Université de Chicago, soutient que l’origine de la crise est l’élargissement de l’OTAN, dans le cadre d’une stratégie visant à sortir l’Ukraine de l’orbite russe et de l’intégrer au camp occidental.


Il relate l’implication de l’Ouest dans les affaires intérieures de l’Ukraine depuis la Révolution Orange de 2004 jusqu’au renversement du président élu Viktor Yanukovych en février 2014. Il cite les propos de Victoria Nuland, l’assistante-secrétaire d’État américaine pour les affaires européennes et eurasiennes, qui a déclaré en décembre 2013 que les États-Unis avaient investi plus de 5 milliards de dollars pour que l’Ukraine ait « l’avenir qu’elle mérite ».


La promesse faite à Gorbatchev
Le professeur Mearsheimer rappelle que les leaders soviétiques avaient accepté, lors de la Chute de Berlin, le maintien des forces américaines et de l’OTAN en Allemagne y voyant la garantie qu’une Allemagne réunifiée serait pacifique, mais s’étaient opposé à leur expansion à l’est.
Dans un autre article de la même édition de Foreign Affairs (A Broken Promise? What the West Really Told Moscow About NATO Expansion), la professeure Mary Elise Sarotte raconte, à partir de documents maintenant déclassifiés, les tractations entre les États-Unis, l’Allemagne et Gorbatchev.


De toute évidence, les États-Unis et l’Allemagne ont laissé entendre, dans un premier temps, à Gorbatchev que les troupes de l’OTAN ne seraient pas stationnées dans l’ancien territoire de l’Allemagne de l’Est et, surtout, que l’OTAN n’avait aucune visée expansionniste vers les pays de l’Est.
Le sénateur d’État américain James Baker avait même évoqué « un statut militaire spécial pour le territoire de l’Allemagne de l’Est ». Gorbatchev se contenta de garanties verbales, dans ce qui allait s’avérer un marché de dupes.
Finalement, Gorbatchev donna son accord à ce que l’Allemagne fasse partie de l’OTAN en échange de mesures destinées à lui permettre de sauver la face, soit une période de quatre ans pour le retrait des troupes soviétiques et quelques restrictions sur la présence des troupes de l’OTAN et des armes nucléaires sur le territoire de l’ancienne Allemagne de l’Est.
Gorbatchev reçut également 12 milliards de deutsche marks pour la construction d’habitations pour les soldats soviétiques et un autre trois milliards de prêts sans intérêt.
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Concernant Mme Freeland dont le grand-père maternel avait des liens très étroits avec les nazis.

L’argent américain a transité par la National Endowment for Democracy – une société écran de la CIA – avant de se retrouver dans les coffres de plus de 60 projets de la société civile ukrainienne.


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